Malade : partie 1/2

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[DANS LA NUIT DU 8 MARS]


[POINT DE VUE EXTERIEUR]





Son front brillait. Ses yeux scintillaient. Son poult s'accélérait.

Elle se tournait dans tous les sens, cherchant le sommeil.

Ses émotions fusaient. Son esprit se remémorait. Sa gorge se serrait.


Erine n'était pas bien. Elle avait mal partout. A l'intérieur, à l'extérieur, la souffrance était atroce.

Elle avait mal au cœur, elle avait du mal à respirer, elle transpirait.


La jeune manageuse s'est levée 5 fois dans cette courte nuit, parfois pour pleurer, parfois pour penser, parfois pour vomir, parfois pour greloter.

Erine était malade. Malade de ce qu'elle venait d'apprendre plus tôt. Malade tout court.


Elle avait réussi à se rendormir, à retrouver du calme, son calme...


Son front brillait. Ses yeux scintillaient. Son poult s'accélérait.

Elle se tournait dans tous les sens, cherchant le sommeil.

Ses émotions fusaient. Son esprit se remémorait. Sa gorge se serrait.

Et tout se répétait. 5 fois.





[POINT DE VUE ERINE]





Louisa – Les effets de l'antidouleur ont cessés.

Moi – Et donc, comment va-t-elle ?

Louisa – Et bien... Elle souffre. Beaucoup.

Moi – Et... Comment elle va ? Je veux dire, psychologiquement.

Louisa – Très fragile. Elle s'est rendue malade toute la nuit apparemment... Elle n'a pas arrêté de vomir ce qui lui restait dans l'estomac. Elle n'arrête pas de pleurer, tout s'écroule... Lança-t-elle en soupirant. Sa mère vient la voir ce matin, elle est en route...

Moi – Je vois... Et toi ? Comment tu te sens ? Et les filles ?

Louisa – On accuse le coup... On a beaucoup d'interviews en ce moment, et les Loups se font huer, tu ne peux pas t'imaginer... C'était impressionnant. Leur bus est détérioré... Beaucoup boycottent cette équipe... Et nous, nous sommes portées comme des super-héros...

Moi – Ce n'est pas ce dont vous avez besoin...

Louisa – Non. Pas vraiment.





Elle se mit à souffler.





Louisa – Je te laisse. Agathe me fait un signe.

Moi – Embrasse les filles pour moi. J'irais voir Marie tout à l'heure.

Louisa – Je ne pense pas que ce soit une bonne idée... Laisse-la admettre la vérité... Laisse-la tranquille pendant le temps des nationales.

Moi – Oh... Je vois... D'accord...

Louisa – Prends du temps pour toi aussi, ta voix est fatiguée.

Moi – O-Oui... Je vais me reposer... A plus tard.

Louisa – A plus.





Louisa avait raccroché.


Il était 8h00. La nuit avait été courte et très pénible. Je n'ai pas arrêté de me tourner et me retourner dans mon lit, pensant à cette malédiction. Pourquoi elle ? Pourquoi Marie ? Pourquoi on lui enlève tout ça ? Je me suis répété ces questions une bonne partie de la nuit. Je me suis réveillée au moins 5 fois aussi. J'avais très mal dormi. Je ne me sentais pas très bien en fait. Déjà, pour ce qu'il se passe pour Marie, mais aussi mon état de santé : la course sous la pluie ne m'avait pas fait du bien.


C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant