C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Un rêve, une vérité, deux vies envolées

Yaku – Ne t'en fait pas, on sait très bien la vérité... Dit-il rassurant.

Un rêve avec une part de vérité...

Moi – Je... Je ne me sens pas bien...

Yaku – Je reste avec toi. Dit-il en me prenant la main.

Après une dizaine de minutes, Iwaizumi était arrivé au restaurant, en compagnie d'une bonne quinzaine de gendarmes pour faire évacuer les lieux.

Un groupe de gendarmes nous avaient escorté jusqu'à la voiture d'Iwaizumi. Le trajet s'était bien passé ; Iwaizumi conduisait tandis que Yaku et moi étions à l'arrière. Ces instants avec la foule et les cris avaient aspirés mon énergie. Je m'étais assoupi cinq minutes après avoir prit la route...

Yaku m'avait escorté jusque dans ma chambre tandis qu'Iwaizumi allait rassurer les quelques joueurs encore au centre. Je me rassurais en me disant que la plupart était encore chez eux, et qu'ils ne revenaient que demain... Un drame en moins.

[ELLIPSE]

Depuis que je suis rentrée, je n'ai pas quitté ma chambre. J'étais très bien, sous ma couette, profitant de la chaleur de mes couvertures. J'avais éteint mon téléphone portable, évitant les articles avec photos à l'appui. Aux alentours de 16h00, on frappa à ma porte.

Moi – Entrez.

Une silhouette se glissa dans la chambre, c'était Mina.

Moi – Oh, c'est toi. Que veux-tu ?

Mina – ... Excuse-moi.

Je me redressa lentement. Mes coudes s'appuyaient sur le matelas.

Mina – Je n'aurais pas dû te parler comme ça... Même si je n'approuve pas ton geste, je n'aurais pas dû te parler aussi violement, méchamment.

Moi – Mina...

Mina - Sans compter comment je t'ai comparé avec Jeanne... J'en ai parlé à Samuel tu sais, tu aurais vu comment il était... Il m'a bien engueulé... Et, et il avait raison.

Je regardais ma meilleure amie bien honteuse de ce qu'elle avait fait il y a quelques jours. L'erreur est humaine, bien entendu. La pression, la colère, le fait de tirer des conclusions trop vite sans prendre le temps d'écouter... Ah, chaque personne est différente... Certaines personnes peuvent être pardonnées, d'autres non.

Mina – Tu me pardonnes... ?

Je me mis à sourire.

Moi – Mina, je te pardonne.

La jeune directrice artistique s'empressa de me sauter dessus, moi toujours dans mon lit, enveloppé dans mes draps.

Mina – Désolée, désolée, désolée !!! Je t'aime, je t'aime, je t'aime !!!

Moi – Pffahah, arrête !!! Dis-je amusée.

Mina - Comme j'ai honte. Reprit-elle plus sérieuse. Je te rabâchais les histoires des yeux, au lycée... Et je n'ai même pas été fichue d'écouter les tiens...

Quelqu'un frappa à la porte, une seconde fois.

Mina – NAN PARTEZ ! ELLE EST A MOI ! Hurla-t-elle en me prenant par le cou.