C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

De victime à héroïne : partie 1/2

Bokuto – Erine... ?

Mon sang ne fit qu'un tour.

Moi – Bokuto, va voir aux vestiaires ! Sakusa, à la salle de sport ! Je me charge de la piscine ! Si vous voyez Nao, vous l'extirper de cette grosse folle !

Ariette – Mais mamzelle Erine, et...

Moi – Vous, contentez-vous d'appeler la police, et Meian surtout ! La fille est encore dans l'établissement au vu des images ! Dis-je en sortant du bureau en courant. ET ELLE EST UN DANGER POUR SON FILS !

J'étais la seule à prendre la situation trop à cœur. Foster avait raison, je pouvais être la seule à comprendre la situation. J'étais la seule à comprendre l'état de Nao, son point de vue, son état d'esprit, sa peur...

Pour accéder à la piscine il fallait emprunter un escalier en métal. Ce dernier longeait d'énormes vitres lorsque nous étions en hauteur ; elles donnaient sur l'intérieur de la piscine. Je m'étais arrêtée dans ma course pour pouvoir observer l'endroit humide à l'odeur de chlore. J'avais aperçu au loin, près du grand bassin, deux silhouettes : une grande et une petite. Marina, sans doute, et Nao. Je m'étais vite remise à courir pour pouvoir accéder à la piscine.

A la fin de l'escalier il y avait deux énormes portes. J'ouvris d'une traite ces portes industrielles et m'enfonça dans les vestiaires de la piscine, avant d'atteindre les douches. De la buée et un souffle chaud m'avaient attrapé. De plus, le fait que l'endroit soit gorgé d'eau m'avait fait glisser. Je suis tombée en arrière, prête à rencontrer le carrelage –

Atsumu – Hé !

Atsumu était là, tout près de moi. Il était arrivé très vite. Il était arrivé à temps, avant que cette chute, elle, n'arrive...

Atsumu – Quelle idée de courir là !

Il se mit à me sourire, sourire qui voulait tout dire...

Atsumu – Oh, mais... On a voulu me rejoindre...

Moi – Bouge de là ! Lançai-je en me redressant.

Atsumu – Hé ! C'est comme ça qu'on me remercie ? Oh ! ERINE JE TE PARLE ! ERINE ?! NE M'IGNORES PAS ! OH !

Moi – Nao est en danger ! Lançai-je en panique avant de quitter les douches.

J'avais rejoint l'entrée de la piscine en un rien de temps. J'avais tourné la tête à droite, pour visualiser la piscine dans l'espoir de retrouver Nao. Il était toujours près du grand bassin, avec cette femme.

Mes chaussures avaient rencontré le pédiluve, j'ai failli glisser à plusieurs reprises.

Moi – NAO !

Ma voix résonnait dans l'enceinte de la piscine. Les deux silhouettes s'étaient retournées à l'écoute de ma voix. La femme fronça les sourcils. Nao, lui, se tenait la joue et était tout tremblant.

Je m'étais arrêté de courir, je n'étais qu'à quelques mètres d'eux. Je reprenais mon souffle, ce qui était bien difficile étant donné que mon rythme cardiaque s'emballait à la vue de cette femme et de ce petit garçon apeuré... Je m'étais légèrement penchée, mains sur mes genoux et, tout en soufflant, je dis -

Moi – Nao... Ca va... ?

Marina – Bien évidemment qu'il va bien.

Moi – Marina je présume ? Dis-je en me redressant.