C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Soirée difficile : l'eau et la voiture

Mina – Erine ! Fais attention à toi...

Moi – A toi aussi...

[POINT DE VUE EXTERIEUR]

[CONVERSATION TELEPHONIQUE]

Tsukishima – Et elle a criée et son téléphone s'est coupé tout de suite. A cause de la tempête on ne peut pas se déplacer, tu es le plus proche.

Kageyama – Je vois. Elle t'a dit où elle allait ?

Tsukishima – Heu...

Audrey – Elle parlait d'un lac... L'étang de Tokyo je crois.

Kageyama – Pendant la tempête ?! Ok. Merci. Dit-il en raccrochant.

Kageyama sorti de sa chambre et couru jusqu'au hall d'entrée où il croisa Iwaizumi.

Kageyama – Iwa ! C'est Erine !

Iwaizumi – Erine n'est pas là, je l'attends. Dit-il installé, bras croisés, sur les marches des escaliers menant aux dortoirs des joueurs.

Kageyama – Y'a un souci.

Iwaizumi fronça les sourcils, écoutant les dires de Kageyama : il avait été mis au courant par Tsukishima et Audrey, les derniers ayant eu Erine au téléphone.

Iwaizumi – Je prend la voiture, j'y vais.

Kageyama – Je viens avec toi.

Iwaizumi – ... Ok.

Il lui donna son téléphone –

Iwaizumi – Appelle Alice ou Kuroo et dis-leur de faire gaffe sur la route, Kuroo m'a envoyé un message en disant qu'il avait loué une voiture pour le retour... Et demande à Alice si elle a des nouvelles d'Erine.

[POINT DE VUE ERINE]

Mina était parti avec ma voiture, Eri et Heidi avec elle. Elle semblait être capable de conduire jusqu'au CHU qui n'était pas très loin. De toute façon, qu'est-ce que j'aurais pu faire ? Heidi et Mina ont besoin d'un médecin, il fallait agir et vite.

J'étais restée toute seule sur le lieu d'accident pour secourir le petit Nao et rester avec lui.

Moi – Est-ce que ça va Nao ? Dis-je en me penchant à la fenêtre brisée.

Nao – J'ai envie de me détacher... Lança-t-il peu rassuré.

Moi – Je sais, je sais...

J'avais contourné la voiture pour me hisser à l'intérieur par le coffre, comme tout à l'heure. Je m'étais mise à côté de Nao, mon sac en main. J'étais en train de fouiller mon sac de secours spécial joueurs. A l'intérieur se trouvait un fouillis qui rendait les joueurs ravis : lingettes, barres protéinées, bandages, pansements, chocolats, gourde de secours, photos de proches pour certains, coupe-ongle. Ce dernier objet, le coupe-ongle, allait peut-être pouvoir m'aider. Armée de cet outil, je glissa la petite pince coupante entre la ceinture qui pouvait, je pense, la couper.

Moi – Ca va aller, je suis là.

Nao – Oui, oui, mais dépêche-toi s'il te plait... Je n'aime pas être à côté de l'étang...