Le dimanche d'Erine : partie 2/2

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Moi – Wow... Dis-je en regardant par la vitre arrière tout ce monde. Merci beaucoup... Vraiment.

??? – On fait ça dans le milieu, on s'entraide.





Elle commença à ôter son voile, puis ses lunettes.





Moi – Quoi...

??? – Je t'ai manqué ?

Moi – Jeanne...





Jeanne Hazuki. Ma mère biologique. Elle a beaucoup changé depuis la dernière fois que je l'ai revu, au moment du procès. Elle avait les joues creusées et avait l'air bien fatiguée. Non, plutôt malade. Oui, voilà, elle avait une allure de personne malade.





Jeanne – Alors, surprise ?





Elle brandissa sa main vers mon visage avec prudence. Par réflexe, je m'étais reculé avec un sursaut. Bien que cela soit surprenant, elle ne termina pas son geste qui n'avait pas l'air violent si j'y réfléchis bien...





Moi – Où est-ce qu'on va ? Lançai-je peu rassurée.

Jeanne – Quelque part où c'est sécurisé.





Le taxi quittait Tokyo.





Moi – J'ai un rôle de manageur, je...

Jeanne – Oh oui, je sais. Belle carrière en perspective, tu me rappelles quelqu'un. Lança-t-elle avec une pointe d'ironie.





Le trajet fut pénible et long. En fait, il y avait un silence. J'étais collé à la portière droite tandis que Jeanne était à ma gauche, à côté de la portière gauche. J'aurais pu sauter hors de la voiture, mais je ne suis pas suicidaire. En plus, ce n'est pas comme si nous étions sur le périphérique avec je ne sais combien de voitures autour de nous... D'ailleurs, si nous évitons les embouteillages, ce sera un exploit.





Jeanne – Je vois depuis quelques jours des tonnes d'articles qui parlent de toi. Tu es tombée une nouvelle fois entre les griffes de la presse à scandale, mais ce coup-ci c'est toi la cible. Quel effet ça fait ? Lança-t-elle avec ses grands airs habituels.

Moi – Je ne sais pas, qu'est-ce que tu en penses ?





Un petit rire s'échappa de la bouche de ma maternelle.





Jeanne – On retourne la question... Je suppose que ce doit être pénible.

Moi – C'est surtout oppressant en fait.

Jeanne – La faute à qui ?

Moi – Ce n'est pas la peine de me dire des choses comme ça.

Jeanne – Je te parle sérieusement.





Je me mis à l'observer, un poil méfiante.





Jeanne – La presse à scandale ça me connait. Dit-elle en repoudrant son nez. Le fait de payer pour recevoir des photos, c'est si facile. A ton travail il y a bien une ou deux personnes qui ne peuvent pas t'encadrer, comme moi.





Je soupira. Ma première pensée fut évidemment pour Heidi. Elle aurait donc été jusqu'à vendre des photos prises à mon insu ? A l'insu d'Iwaizumi ?





Jeanne – Quelle carrière. Voilà maintenant des rumeurs comme quoi tu bats des joueurs... Lança-t-elle en lisant un article de presse sur son smartphone.





C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant