C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Soirée chez Yams : partie 2/3

Tsukishima et moi étions en route pour Miyagi. Au passage, nous devions récupérer la « commande numéro 65 » à la pizzeria non loin de l'adresse de Yamaguchi. Après trente minutes de trajet dans un silence de mort, nous étions arrivés jusqu'au restaurant –

Tsukishima – Va prendre les pizzas.

Moi – Il pleut.

Tsukishima – C'est pas mon problème.

Tout en grognant dans ma moustache je suis sortie de la voiture, légèrement irritée.

Moi – Bonjour, c'est pour la commande 65, au nom de Tadashi Yamaguchi sans doute.

La serveuse est revenue peu de temps après, avec au moins six cartons de pizzas et un sac plastique en main.

Serveuse – Bonne soirée et bon appétit !

Moi – Merci, à vous aussi ! Lançai-je souriante avant de comprendre la sottise que je venais de dire.

Je me déteste. Et je déteste Tsukishima qui n'avait pas daigné sortir de sa voiture pour m'aider. Après avoir galéré, sous la pluie qui plus est, je suis enfin retournée au chaud, dans la voiture, aux côtés de ce crapaud hideux.

Moi – Ca va ? Tranquille ?

Tsukishima – Tomber malade pour un joueur pro, c'est même pas la peine d'y penser.

Moi – Je ne sais pas ce qui me retient de t'en foutre une, là.

Tsukishima – La peur, sans doute ?

Après un énième soupir, nous nous sommes remis en route en direction de l'appartement de Yamaguchi. Après un quart d'heure nous étions arrivés à Miyagi. Tsukishima roulait doucement, déjà parce qu'il pleuvait, mais aussi parce que nous étions dans une zone de lotissement. Il fallait traverser cette zone pour se rendre au logement de Yamaguchi. Cette rue, cet endroit, étrangement ce coin m'était familier.

Tsukishima – Y'a un problème ?

Oui, il y en avait un. Au début non, mais c'est lorsque j'aperçu la grande maison à part des autres, avec le terrain immense, le filet de volley et la voiture rouge, garée sur le côté, que je compris où nous étions.

Moi – Il est là... Murmurai-je.

Mon regard était encré dans la grande maison, aux baies vitrées qui longeaient l'avant de celle-ci... Ces énormes vitres me rappelaient cet affreux spectacle d'il y a 5 ans. Wow. 5 ans, déjà...

Moi – C'était la maison d'Hajime, et c'était sa voiture. Lançai-je tout bas.

A l'entente de mes mots presque insonores, Tsukishima avait réalisé un à-coup : l'arrêt suivi de la reprise brutale de la voiture m'avait secouée l'esprit l'espace d'un instant.

Tsukishima – Désolé. Lança-t-il froid.

Nous sommes arrivés quelques courtes minutes après la rue des Iwaizumi. Tsukishima attrapa les pizzas, tandis que moi je m'occupais du grand sac en plastique où se trouvait à l'intérieur des boissons.

L'appartement de Yamaguchi se trouvait être dans un lotissement, lotissement voisin de... De la maison aux baies vitrées.