Confessions boueuses

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Moi – Et sinon, toi, les filles ?

Tsukishima – Togata veut parler fille avec moi ?

Moi – Très drôle...

Tsukishima – Les filles sont nulles. C'est toutes les mêmes.

Moi – T'es gay ?! Oooh !!!

Tsukishima – ARRETES. Non je ne le suis pas !

Moi – Menteur.

Tsukishima – Si j'étais gay, je n'éprouverais pas un certain intérêt pour ma collègue au musée ! Lança-t-il colère.





Il eut un long silence, une nouvelle fois.





Tsukishima – Putain... Soupira-t-il. T'es forte. T'es vachement forte.

Moi – Tu l'admets enfin... J'en sais trop là ! QUI C'EST ?

Tsukishima – Tu m'emmerdes, Togata.

Moi – Je savais que tu étais un petit cœur d'artichaud ! Allez Tsu' ! Un petit peu de confidence ça fait du bien sur son petit cœur parfois.

Tsukishima – Mff, tu parles ! Tu dis ça mais t'es même pas capable de me parler d'Iwaizumi alors t'as aucunes leçons à me faire.





Il n'a pas tout à fait tort... Mais, fière comme je suis, je n'allais pas le lui dire, il serait bien trop content.


C'est après ses derniers mots que nous sommes arrivés à la dernière épreuve : le saut de tarzan. Cela consiste tout simplement à se hisser sur une corde, ensemble ce coup-ci. La corde est censée nous faire traverser un obstacle avant de nous déposer bien gentiment sur la terre ferme, de l'autre côté de l'obstacle. Quel est l'obstacle en question ? Une marre de boue.





Moi – Ninja Warrior...

Tsukishima – T'en a des références culturelles...





Tsukishima et moi s'étions regardés en même temps, l'air blasé.





Moi – Mets-toi sur la corde en premier.

Tsukishima – T'es marrante toi. Vas-y toi.

Moi – Mais nan ! Si je me mets en première je vais devoir supporter ton poids !

Tsukishima – On va être dans les airs pendant 5 secondes à tout casser, si t'es un minimum forte d'esprit ça devrait aller.

Moi – Mais je n'ai pas de force dans les bras...





Tsukishima fronça les sourcils.





Tsukishima – En fait tu veux t'appuyer sur mes cuisses pour éviter de trop te fatiguer ?!

Moi – Non...

Tsukishima – Tu ne sais pas mentir, c'est dingue.

Moi – Orh ça va ! T'es un mec !

Tsukishima – Toi qui prônais l'égalité des sexes quand nous étions à Karasuno...





Il est fort lui aussi. Très fort.


Il soupira et commença à se hisser à cette corde. Il serra ses cuisses contre le cordage et déposa ses mains dessus, bras légèrement relevés en l'air. Tsukishima m'envoya un regard noir ; ce doit être le signal pour que je m'insère dans cette misère à mon tour...

C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant