C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Un sentiment profond

Tsukishima – C'était bien Atsumu Miya qui voulait ton cul je crois ?

Moi – Qui voulait mon... ORH ! Mais nan ! Dison qu'il est toujours en boucle sur moi...

Tsukishima - Nan alors là par contre...

Moi - Tsukishima.

Tsukishima - Bref, c'était bien Miya ?

Moi - Hum.

Tsukishima – Ok.

...

Moi – Quoi, c'est tout ?!

Tsukishima – Tu n'es pas assez tordue pour faire souffrir quelqu'un. Lança-t-il.

Je fronça les sourcils.

Moi – J'ai déjà fait du mal à quelqu'un !

Tsukishima – Hum ?

Moi – Heu... Voler la barrette préférée de ma camarade de CE1 ça compte ?

Tsukishima faillit s'étouffer avec sa salive dès lors que je lui raconta cette anecdote.

Tsukishima – Waw ! Quelle démone !

Moi – Ca va ! Lançai-je bougon. Hum... Bon, j'ai déjà fait du mal à Yaku, en première année à Karasuno...

Tsukishima – C'est vrai que le libéro de Nekoma en pinçait pour toi... Dit-il avec un air de dégoût. Tu lui as brisé son pauvre petit cœur de chaton...

Moi – T'as fini ?

Il se contenta de sourire, tout simplement.

Moi – ... Et donc ?

Tsukishima – Mh ?

Moi – Pourquoi tu me parles d'Atsumu ? Et juste après tu me dis que je ne suis pas assez tordue pour faire du mal ?

Tsukishima – Parce que ce n'est pas toi. Oublie.

Moi – Tsukishima !

Tsukishima – Tu m'ennuies Togata.

Un peu déçue, je me contenta de ne rien ajouter d'autres.

Tsukishima – Suis ton cœur. Laisse les autres parler et laisse ton cerveau de côté. C'est tout ce que j'ai à dire.

Je me mis à regarder Tsukishima.

Tsukishima – Enfin après tout tu fais ce que tu veux, j'm'en tape. C'est pas mes affaires et j'm'en moque.

Moi – Les yeux ne mentent pas.

Tsukishima – Et qu'est-ce qu'ils disent les miens ?!

Moi – Que je t'agace...

Tsukishima – Ouais.

Moi – ... Et que tu es sincère avec moi, tu essaies de m'aider malgré toi. Dis-je souriante.

Tsukishima – Crois ce que tu veux.

Nous sommes arrivés un quart d'heure plus tard à l'arrivée de cette course d'obstacle. Nous avions été bien visible, les participants et instructeurs rigolaient bien à la vue de nos silhouettes boueuses.