C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Une bonne année...

Média : Musique écoutée lorsque j'ai écris sur Iwa, sur ses pensées et sentiments (Du chapitre précédent et de celui-ci.) + des sentiments d'Erine à ne pas oublier. A écouter ! J'en ai eu des frissons.

[TOUJOURS LE POINT DE VUE IWAIZUMI]

Elle m'a trahi.

Erine.

Pas toi.

Pourquoi ?

Tout allait si bien entre nous. On s'est promis des tonnes de choses. Tellement de choses... Et c'est terminé ? Sans explications ? Non. Impossible. Ça ne peut pas être vrai. Ça ne peut pas se finir comme ça, pas avec toi. Tu es trop sensible, trop fière, tu m'aurais parlé... Non ? Bien sûr que si ! Oui ? N'est ce pas ? J'ai raison, non ?

Je tapais sur le moteur de recherche d'Instagram « Erine Togata » : zéro résultat trouvé. C'était le même résultat pour Facebook, Twitter aussi. C'était comme si elle n'avait jamais existé...

Pourtant, elle est bien là, sur les photos d'Oikawa. Elle est là, je la vois, souriante, regardant la photo. Elle est entre Hanamaki et moi. Nous tous ensemble.

Sur les profils des garçons de Karasuno elle est là aussi. Hinata avait une photo d'elle avec Kageyama et lui. Elle est si belle, si envoûtante avec son sourire...

Elle est réelle.

Pourquoi. Je n'ai que ce mot en boucle dans mon esprit.

Pourquoi tu es partie ?

Pourquoi tu m'as effacé de ta vie ?

Fraîchement installé en Californie, me voilà maintenant impatient de quitter les terres américaines. Je veux retourner au Japon, à Miyagi. Je veux la voir, lui parler, la sentir, la toucher. Je veux comprendre. Je veux oublier cette terrible passe...

Après avoir reprit mes esprits, bien qu'ils soient emmêlés, je rappela Matsukawa...

[POINT DE VUE ERINE]

J'écoutais attentivement et silencieusement l'histoire et le point de vue d'Iwaizumi. Je mordais ma lèvre inférieure, tentant de retenir les grosses larmes chaudes qui se tassaient dans mes yeux.

Iwaizumi – C'est quelques heures après, après avoir rappelé Matsu qu'il m'avait expliqué une partie de ton histoire, ton point de vue... J'avais compris cette histoire de tromperie mais, honnêtement, je trouvais ça tellement gros... Mais, tu étais là, ce matin-là... Évidemment que tu ai pensé à des choses aussi... Mff. Matsu et Maki avaient leurs tafs, leurs études... Ils ne pouvaient pas tout le temps venir te voir et t'expliquer... Et puis d'ailleurs, ce n'était pas à eux de le faire... Je suis rentré au Japon après mon cursus, et j'ai tenté de t'appeler... Tout le temps... Impossible de savoir où tu étais, ce que tu faisais... J'ai essayé de demander à tes parents...

Je me mis à sourire timidement.

Iwaizumi – Et ton père, je pense très sincèrement qu'il aurait pu me tuer avec son râteau...