C'EST UNE FILLE ! TOME FINAL (Haikyuu)

Alice : partie 1/2

Alice – Et voilà, Dit-elle en me rendant mon téléphone, Toutes les notifications pré-enregistrées ont été effacées du calendrier...

Elle soupira.

Alice – Ton champi... Hum... Iwaizumi ne fait plus parti de ton téléphone et de tes notifications. Et de ta vie maintenant.

Alice s'était installée à côté de moi. J'étais assise sur le canapé, bien trop silencieuse.

Alice – Tu ne devais pas aller à l'entrainement... ?

Moi – Ca fait un an et demi... Pourquoi je continue d'avoir mal, Alice ? Pourquoi ? Pourquoi je suis comme ça ? Quand je vois Tsukishima qui a eu une copine en première, et qui s'en fout complètement maintenant... Pourquoi moi je n'y arrive pas ?

Alice eut un temps de réflexion, puis –

Alice – Et bien, pour certaines personnes il arrive que le deuil de la relation soit plus long que d'autres... Je suppose... Mais, pour être encore plus honnête, ton Tsukishima n'est pas un bon exemple.

Moi – Je n'arrête pas de penser à lui, tous les soirs je pense à lui... Je n'arrête pas de repenser à mes souvenirs avec lui... Tout le temps... C'est fatiguant...

Alice – Il faut vraiment faire quelque chose et vite, parce que ta souffrance va empirer et tu risques de ne pas remonter à la surface.

Elle attrapa ma main.

Alice – Déjà qu'en temps normal il est difficile de se remettre d'une séparation, mais c'est encore plus difficile lorsque la situation nous échappe... Ce que tu as vu il y a un an et demi, cela devait être horrible... Le deuil de la relation est plus difficile à gérer quand la séparation n'est pas désirée...

Moi – Je ne pensais pas qu'elle était désirée pour lui...

Alice – L'amour, c'est compliqué.

Moi – L'amour, c'est nul.

Alice me regardait droit dans les yeux, puis –

Alice – Allez ! On bouge !

Moi – Hein ?

Elle attrapa mon sac de sport et me tendit sa main.

Moi – Alice...

Alice – Prend ma main !

C'est après avoir fait la moue que j'attrapa la main de la jeune brune qui me tenait tête. Elle m'avait relevée en un rien de temps en me tirant du canapé avec sa poigne. Elle avait toujours mon sac, elle avait attrapé le sien et c'est ensemble que nous nous sommes rendus jusqu'en ville ; jusqu'au gymnase où les petits volleyeurs en herbe avaient entrainement.

Moi – Je...

Alice – Tu n'as pas le droit de les abandonner. Ils comptent sur toi. Et puis, c'est bien malheureux ce qui t'arrive mais ça va faire plus d'un an ! ERINE ! Une putain d'année à te morfondre pour un gars qui ne te mérite pas ?!

Elle soupira.

Alice – Les gars de Karasuno auraient été beaucoup plus utiles que moi... Soupira-t-elle. J'ai l'impression de parler avec un zombie, là. Alors, oui, parfois tu vas bien, c'est quand tu es concentrée sur quelque chose ! Les cours, par exemple. Le volley, par exemple ! Les enfants, les pros à Higashiosaka ! Je suis sûre que tu ne penses pas à lui quand tu es là-bas, avec les garçons.