Ma vie de rêve - Tome 1

Chapitre 17 : Quand iras-tu sur la Tour Eiffel ?

Je me réveille dans mon tout nouveau lit.

J’ai plutôt mal dormi. Je ne dors jamais bien quand je suis dans un nouveau lit, il me faut quelques nuits pour m’adapter.

Je me rends dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. Une fois fini, je regarde le ciel par la fenêtre pour voir le temps qu’il fait. Un magnifique soleil se dégage des nuages.

Je retourne dans ma chambre et opte pour une tenue assez décontractée, mais j’enfile un t-shirt aux couleurs de mon pays, que je porte fièrement.

J’aimerai prendre un petit-déjeuner, mais j’ai oublié de faire des courses ! Il faudra que j’y pense cette après-midi.

Comme j’ai du temps aujourd’hui, je vais m’essayer au métro parisien.

Je me rends sur Google map et j’entre dans la barre de recherche mon adresse, puis celle du photographe où je dois me rendre, et clique sur le logo du métro. Le site me détaille alors la station de métro où me rendre, la ligne à emprunter et à quelle station sortir ainsi qu’après, les quelques rues qui me sépare de mon photographe.

Je note les informations sur mon téléphone pour être sûre de ne rien oublier.

Je prends ma clé USB, mon sac, avec mes clés, mon portefeuille ainsi que quelques autres accessoires et sors de mon appartement.

Je prends les escaliers pour descendre les trois étages. Je n’ai encore croisé aucun voisin. Je me demande si demain matin, je n’irai pas sonner à leur porte, pour les inviter à faire connaissance autour d’un verre. Je ne sais pas trop comment m’y prendre.

Je me retrouve de nouveau dans la rue piétonne. Je marche le long de la rue, puis tourne à droite et j’aperçois la station de métro.

Il y a une sortie de guichet, je m’y rends et demande une carte pour un an. La dame, petite avec quelques rides sur son visage, me donne un papier à remplir. Je me pose sur un banc, sors un bic de mon sac et complète le document avec mes informations personnelles. Je lui rends le papier et elle me tend une carte. Elle me dit simplement qu’il faudra rajouter une photo sur ma carte.

Je passe les portiques et puis cherche le métro que je dois prendre. J’arrive sur le quai, et observe qu’il y a un panneau qui indique le temps d’attente avant le projet métro. Il reste deux minutes. Il y a pas mal de personnes sur le quai.

Tant de personnes tellement différentes. J’adore la diversité, je trouve que c’est justement cela, qui fait la beauté de notre monde. J’avance et me place tout près d’un banc.

Une minute.

J’observe les personnes sur le quai d’en face. Elles semblent toutes lassées par leur quotidien : « boulot-métro-dodo ». C’est vrai, la lassitude doit tuer. Leur visage montre tous la même expression. Aucun ne représente la joie ou la tristesse. Non, c’est tous la lassitude.

Le métro arrive. Toutes les personnes présentes s’avancent vers l’engin. Beaucoup de personnes en sortent, laissant leur place aux nouveaux passagers. Je m’engouffre dedans et je me retrouve collée aux autres personnes présentes. Quelques secondes après seulement son arrivée, les portes se ferment et le métro redémarre à toute allure.

Je m’accroche à la barre métallique qui se trouve devant moi. Le wagon tangue sans cesse. Je concentre ma force sur mes baskets pour empêcher mes pieds de trop bouger.

Je ne supporte pas me sentir compressée, j’espère que le trajet ne sera pas trop long. Je dois descendre à « Châtelet ». Une petite carte, située au dessus des portes montre où le métro se situe et les stations qu’ils restent. Ils y a encore deux stations avant la mienne.