Ma vie de rêve - Tome 1

Chapitre 19 : Qu'est-ce-que tu fais ici ?

Il me répond en anglais :

- Oh yes ! It’s wonderful.

J’en suis sure. Cette voix rauque…

Il se tourne vers moi, me laissant apercevoir son sourire charmeur et ses ravissants yeux émeraude.

C’est bien lui !

- Harry, murmurais-je avant de lui sauter dans les bras.

Mes mains agrippent son cou et je sens les siennes se poser autour de mes hanches. Il sent aussi bon que dimanche matin. Son rit rauque se fait entendre. Il provoque en moi des frisons.

L’étreinte ne dure que quelques secondes.

- Qu’est-ce-que tu fais ici ? Lui demandais-je.

Il contemple l’horizon et me dit :

- Pour le paysage. Paris est l’une des plus belles villes.

Je détourne mon regard et observe aussi la vue. Il a raison. Je n’ai jamais rien vu de si beau.

- Je plaisante ! Dit-il en rigolant aux éclats. Je suis venu… pour toi.

- Pour moi ? Répétais-je comme une idiote.

- Oui, dit-il en prenant ma main.

Je sens mes joues me bruler légèrement. Je n’aime pas rougir. Son contact me fait un drôle d’effet. La première fois qu’il m’a tenu par la main, c’était à la plage, pour me guider. Je n’aime pas cette sensation car, ce sont les couples qui entrelacent leurs doigts entre eux, et, nous ne sommes pas un couple. Mais, je n’ai pas envie de le vexer et qu’il parte, donc, je ne fais rien.

Mon cœur me murmure : « J’aime Harry. ».

Ma tête elle, m’ordonne : « Fuis, Cassandra. ».

J’écoute mon cœur, et reste à ses côtés.

Quand une question m’interpelle :

- Mais, comment savais-tu que je viendrais ?

Il réprimande un petit sourire mystérieux avant de m’avouer :

- C’est Hailey. Je lui ai demandé quand tu viendrais à la Tour Eiffel, et voilà.

- Oh, dis-je en hochant la tête. Mais, comment savais-tu que je viendrais maintenant ?

- Ah, ça, je n’en savais rien ! Je suis ici depuis huit heures du matin, et je comptais t’attendre toute la journée. Mais heureusement, tu es là maintenant, donc on peut passer la journée ensemble ?!

Sa phrase ressemble plus à une affirmation qu’à une question, mais j’acquiesce tout de même.

Ca me fait tellement du bien de voir quelqu’un que je connais dans cette ville immense !

- On va au troisième étage ? Lui demandais-je. J’aimerai voir le sommet de la tour.

Il acquiesce d’un signe de tête et d’un large sourire, faisant apparaitre ses deux fossettes. Il m’entraine par la main et on se dirige vers les ascenseurs. On monte dans l’appareil, en étant toujours aussi comprimé, toutefois, avoir le torse d’Harry serré contre moi  ne me déplait pas.

On arrive enfin au sommet de la tour ! On se retrouve dans un endroit fermé. On peut observer la vue uniquement à travers des vitres.

Face à mon visage qui représente ma déception, Harry m’emmène à l’extrémité de la salle. Il y a des escaliers. On les monte et on arrive dehors. Il y a uniquement un grillage pour protéger les gens sans doute. Le vent souffle très fort et est plutôt froid à cause de l’altitude.