Ma vie de rêve - Tome 1

Chapitre 22 : Je pense que je t'aime...

Les larmes me montent aux yeux. Niall avait raison, je l’ai peut-être trop fait attendre, et il en a marre. Et si je passais à côté d’une magnifique relation ? Et, si c’était lui LE bon ?

- Tu m’aimes, Cassandra ? Me questionne-t-il après une courte hésitation.

- Je… Je ne peux pas affirmer que je t’aime, car je n’en suis pas certaine, c’est si… précipité ! J’ai l’impression d’avoir eu un coup de foudre pour toi, tu vois, le genre de choses qui n’arrivent que dans les contes. Mais, je me suis sentie si bien hier avec toi que je crois, enfin, je ne sais pas. Mais je veux que tu restes avec moi… s’il te plait.

Il y a un blanc, pendant lequel je cherche à retrouver mes esprits. C’est dingue ça quand même. Je suis incapable de dire si j’aime Harry ou non.

- Cassandra ? Entendais-je à l’autre bout du fil.

- Harry ?

- J’arrive, m’avoue-t-il.

Je raccroche en souriant. Il va revenir.

Après quelques minutes, je le vois pousser la porte d’entrée de l’appartement.

Je n’hésite pas et lui saute dessus.

- Harry !

- Oh oh, Cassandra, dit-il, en me repoussant légèrement. J’ai des paquets, fais attention.

Je le regarde. Sa main droite contient en effet un sachet tandis que la gauche porte deux Starbucks.

- Je ne suis pas parti Cassandra… je suis allé chercher le petit-déjeuner, dit-il en dévoilant un sourire charmeur.

Je sens mes joues rougir. Qu’est-ce que j’ai pu être bête !

Il dépose le sachet ainsi que les cafés sur la table, puis s’assied sur une chaise et me tire par la main pour que je m’asseye sur ses genoux.

Ils sont fort confortables et je fixe mes pieds comme une idiote, embarrassée par la situation.

Il relève ma tête pour que nos regards se croisent.

- Cassandra, murmure-t-il.

Je ne détache pas mes yeux de ses prunelles vertes.

- Tu m’aimes ? Finit-il par demander.

A ce moment mes yeux se ruent de nouveau sur mes pieds, je ne veux pas croiser son regard.

- Je veux te l’entendre dire de vive voix, m’avoue-t-il avec une voix beaucoup plus douce.

- Je ne sais pas Harry, bafouillais-je.

- Pourtant, tu es sur mes genoux, dit-il enjoué.

Je dépose à nouveau mon regard sur lui, surprise de sa réflexion.

- Tu m’y as obligé ! M’exclamais-je.

- Non, Cassandra. Je te l’ai proposé, et tu as accepté, réplique-t-il, amusé.

Je me lève alors et il me retient, me collant contre son torse.

- Tu vois ! Dis-je en riant.

Il commence également à rigoler. Son rire rauque envahit la pièce. Qu’est-ce que je l’aime, ce rire…

- Sérieusement, Cassandra, reprend-t-il, tu sais que je t’aime, je te l’ai dit et je pense que je suis en train de te le prouver, pas vrai ?

Pour toute réponse, j’hoche la tête comme une enfant de cinq ans qui aurait fait une bêtise.