Ma vie de rêve - Tome 1

Chapitre 42 : La surprise.

J'ouvre difficilement la porte de mon appartement à cause de mes sacs.

Une fois à l'intérieur, je dépose mes affaires à l'entrée et appelle :

- Harry ?

Il sort de ma chambre, vêtu d'un jeans noir et d'une chemise blanche légèrement ouverte.

- Ah, te voilà, bébé, dit-il en s'approchant.

Il dépose ses douces lèvres sur les miennes en enlaçant ma taille de ses mains.

- Surprise, chuchote-t-il ensuite en me montrant la table.

Il a préparé un réel diner aux chandelles.

La table est recouverte d'une nappe rouge et deux grandes bougies trônent au milieu de celle-ci. Les assiettes sont déjà dressées, je me demande ce qu'elles contiennent ! Et enfin, il y a aussi deux verres à vin, et un verre normal. Harry s'est souvenu que je n'aimais pas trop le vin.

- Harry c'est adorable ! Et, que m'as-tu préparé ? Demandais-je.

- Il te suffit de gouter, viens.

Il me débarrasse de mon manteau et m'emmène à ma place. Il me tire la chaise pour que je puisse m'asseoir. Il est vraiment galant.

Je prends place et il vient s'asseoir en face de moi. Je regarde alors ce que contient mon assiette.

Des pâtes quatre fromages ! Je suis folle de ce plat depuis que je suis en France.

- Un peu de vin ? Me propose le beau brun. C'est du rosé, le seul vin que tu aimes, et en petite quantité.

- Oui, c'est vrai. Et bien, tu me connais par cœur maintenant, reconnaissais-je.

Il me sert donc du vin et dépose sa main sur la mienne.

- Bon appétit mon petit cœur, j'espère que tu aimes ta surprise.

- Je l'adore Harry, merci beaucoup ! Bon appétit.

On commence donc à manger tranquillement.

Il m'interroge sur ma journée, me demandant si je me suis bien amusée ainsi que ce que j'ai acheté. Je lui dis que je lui montrerai tout une fois le repas fini, et puis on parle de sa tournée. Le chanteur m'annonce que le groupe viendra passer la journée avec nous vendredi, avant de ne prendre leur avion samedi matin.

Une foi nos assiettes vides, Harry va s'enfermer dans ma chambre, en me disant d'essayer mes affaires ici. J'aurai préféré me changer dans la salle de bain, mais soit.

J'enfile alors ma marinière ainsi qu'un pantalon bleu marine, et appelle Harry.

Il sort de la pièce et m'observe un moment avant de me dire :

- Super, tu es très élégante ainsi !

J'essaye ensuite une chemise bleue turquoise avec un pantalon gris. Je reçois le même compliment, et je termine par la tenue qui plaira le plus à Harry.

C'est une robe noire plutôt courte et qui contient de la dentelle au niveau de mon ventre et de mon dos. En fait, seules les parties intimes sont camouflées.

Ce n'est pas à mon goût, car on voit mes formes, mais les filles m'ont affirmés qu'Harry aimera. Espérons qu'elles aient raison !

- Harry ? Appelais-je en essayant d'utiliser une voix assez sensuelle.

Le beau brun apparait alors dans l'embrassure de la porte et s'arrête en me fixant.

Ses yeux ne font que de me dévisager.

Je me sens soudain mal à l'aise. C'est trop osé, et ça ne lui plait pas, je n'aurai pas dû. Mais il commence à parler :

- Je... ouah. Tu es... ouah.

- Tu l'as déjà dit ça, annonçais-je en rigolant.

Il s'approche alors de moi et place sa main à ma taille pour venir coller mon corps contre son torse.

- Désolé, c'est juste que tu es tellement belle dans cette tenue. C'est pour ma surprise ? Demande-t-il un petit sourire aux lèvres.

- Oui, enfin, seulement si ça te plait.

- C'est le cas bébé, je peux avoir la suite maintenant ? Dit-il de sa voix rauque en se mordant la lèvre inférieure.

J'approche alors mes lèvres des siennes et l'embrasse. Nos langues se mélangent rapidement et Harry m'attire dans la chambre. A ce moment, il se décolle de moi, et me dit :

- Voici la fin de ta surprise.

J'ouvre les yeux et découvre ma chambre remplie de pétales de roses et de bougies. Il y a également un bouquet de roses rouges sur mon lit ainsi qu'un petit boitier.

Harry s'approche du lit, saisit les deux objets et revient près de moi.

- Voici des roses rouges, elles sont signes de passion, et je pense que ça qualifie bien notre amour, et voici...

Il marque une pause et déglutit. J'ai peur de ce qu'il va me dire.

Il ouvre le boitier et poursuit :

- C'est une bague de fiançailles. Mais, ne t'en fais pas ! Je ne te demande pas de m'épouser ! C'est juste... comment dire... une preuve de notre amour, en la portant, tu penses à moi, et promets de m'attendre.

Je regarde le boitier, la bague est magnifique ! Elle est en argent, et il y a un petite rose dessus.

- Harry, je n'ai pas besoin de bague pour t'attendre, je le ferai.

Il sourit et glisse tout de même le bijou sur mon annuaire avant de m'embrasser de nouveau.

On s'approche du lit et on tombe dessus.

Je déboutonne la chemise d'Harry alors qu'il abaisse la fermeture éclair de ma robe.

On se déshabille lentement tout en s'embrassant, comme par peur de se quitter, ne fusse qu'un instant.

*

Je pense que j'ai préférée cette fois-ci à la première, car, j'avais eu un peu mal au début, et aujourd'hui, non.

Je regarde la bague à mon doigt. Elle est vraiment splendide. Harry fait des folies pour moi, il ne devrait pas.

Mais il est vrai que je suis contente de son cadeau, au moins, chaque fois que je regarderai sa bague, il sera avec moi, pendant un instant.

Six mois...

Il va tellement me manquer. Tellement...

- A quoi tu penses bébé ? M'interroge Harry.

- A toi, mon cœur, lui répondais-je.

Il hausse un sourcil, en me repoussant légèrement pour voir mon visage.

Je me bouge alors de son torse et m'allonge à côté de lui, en remontant la couverture jusqu'à ma poitrine.

- Moi ?

J'hoche la tête.

- Je pensais au fait que tu vas me manquer, quand tu vas partir.

- Oh, mais tu vas me manquer aussi mon petit cœur, dit Harry, ému. Allez viens là, poursuit-il en me tendant ses bras.

Je retourne donc me blottir contre son torse bien chaud.

J'aime bien être ainsi. Il est très confortable. Musclé, mais pas trop, il me réchauffe, et puis, je peux entendre son cœur battre.

Ses battements sont rapides et réguliers. J'ai l'impression d'entendre une horloge.

Je pourrai passer des heures et même des jours entiers à rester là, à écouter son rythme cardiaque, mais les heures sont comptées et ce moment ne sera pas éternel.