Clair obscur

Chapitre 17 : Désir palpable

Moi : Tu veux que je quoi ? demandais-je éberluée.

Je crois avoir mal entendu.

Elea : Je dis juste que c'est une idée dit-elle haussant les épaules tout en rigolant.

Moi : Je ne mets mettrai pas nue devant lui pour voir si il est sensible à moi dis-je en réalisant ce qu'elle me propose.

Elea : Peut-être que j'y vais un peu fort. Tu peux simplement le chercher, ou même le chauffer de façon assez légère. Regarder ses lèvres quand il parle, frôler son corps, tout ce cinéma marchera sûrement dit-elle gentiment.

Voilà qui est beaucoup mieux que sa première proposition.

Moi : C'est plus envisageable lui dis-je sérieusement.

Elea : Si ça marche je veux savoir tous les détails dit-elle en tapant dans ses mains.

Si ça marche.

Conscience : Tu veux vraiment faire ça ?

Ca ne me coûte rien d'essayer à vrai dire. Et puis demain je le testerai aussi par rapport à l'hypothèse que j'ai émise.

Pourquoi je fais ça ? Je n'en sais rien. Mais au fond de moi j'aimerai qu'il ne soit pas insensible à moi.

Elea part dans sa chambre contrairement à moi qui réfléchit à comment élaborer ce petit plan.

Je cherche pleins de façons pour faire ce qu'Elea m'a dit mais aucune n'attire réellement mon intention.

Conscience : Eh bien tu habites chez lui. Sa chambre est en haut. Tu es incontestablement amoureuse de la littérature et il a une orne de livres. Tu peux prétexter une envie de lire.

Parfait. C'est crédible, et réaliste. Il ne se doutera de rien en ce à quoi je pense et fais.

Je monte les escaliers tout en m'entraînant a mise en scène et j'arrive devant sa porte.

Ok.

1.

2.

3.

Toc, toc, toc.

J'attends quelques maigres secondes avant de voir la porte s'ouvrir sur Isaac. Je n'ose pas le regarder dans les yeux comme si il allait lire en moi ce que je venais réellement faire dans sa chambre.

Isaac : Besoin de quelques chose ? me demanda-t-il simplement.

Moi : J'ai fini mon bouquin du coup j'en ai besoin d'un autre dis-je en prenant le courage de le regarder.

Il me regarde avec une étincelle dans les yeux que je ne pourrai décrire. En le regardant je ne peux m'empêcher de penser à ce que Elea m'a dit concernant son passé. Comment se sent-il depuis ? Il va mieux ? Lutte-t-il toujours contre cette voix ?

Il ouvre la porte, bruit qui me ramène à la réalité et me quittant de ses yeux. Il est toujours sur le côté de la porte alors je me dirige vers la gauche et frôle légèrement son bras.

Je ne me reconnais pas.

Son touchée me vaut une vallée de frissons qui se lèvent dans mon dos. Comment fait-il pour me provoquer ça ?

La confusion longe mon cerveau à chaque moment que je passe avec lui ou lorsqu'il est dans les parages. Je ne peux pas voir si son corps réagit à sa place puisque je suis dos à lui faisant semblant de chercher un livre intéressant.

Je regarde, lis certains résumé au dos des livres qui s'offrent à moi et en trouve un plutôt intéressant sur la mort. Plus gay comme sujet non ?