Chapitre 30 : Renseignement

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Je rentre épuisée par cette soirée. Le stress ne redescend toujours pas malgré que mon cerveau essaie d'en faire abstraction. A vrai dire, savoir que sa vie est en danger n'est pas de tout repos. Lorsque l'on monte tous pour se diriger vers nos chambres, Isaac m'attrape me faisait monter sur son dos et je me retrouve sur son lit tout en rigolant. Il me sourit également, en coin. Je ne sais pas ce que je ferai, si il n'était pas là. Lui seul a le don de me changer les idées même dans situations telles qu'elles. Je ne cherche pas plus longtemps à retrouver la mienne.

Moi : Tu aurais un tee-shirt à me prêter ?

Il enlève le sien, et me le passe. Il se retrouve donc torse nu pendant que moi je rougis face à ce corps à moitié nu. Ses muscles sont taillés à la perfection.

Moi : Peux-tu te retourner ? demandais-je, timide.

Isaac : J'ai vu bien plus dit-il malicieusement.

Moi : Isaac dis-je en rigolant, tout en essayant de lui montrer que je suis sérieuse.

Il lève les mains en signe de paix et se retourne. Je me change rapidement et son haut m'arrive au dessus des genoux. Il est vraiment bien plus grand que moi. Je toussote lui signalant qu'il peut se retourner ce qu'il fait.

Je m'allonge dans son lit et il me rejoint, lui, en caleçon. Sa peau, bien qu'elle me paraissait glacée fut un temps ne l'est plus maintenant. Il pose son bras derrière ma tête. Je prends la parole :

Moi : Tu sais ce que comportera ce test ?

Isaac : Je n'en ai aucune idée dit-il en soufflant.

Nous sommes tous les deux perdus. J'hoche la tête et m'endort à ses côtés. Je dois avoir réponses à mes questions au plus tard demain.

Dans la nuit : Deux heures trente-deux .

Je me réveille doucement et du coin de l'œil je vois Isaac, lire son livre avec passion. Ses yeux se froncent lorsque que quelques chose n'a pas l'air d'aller dans son sens ou encore il pouffe quand quelque chose lui a l'air ridicule. C'est, également, pour ça que j'aime la lecture. Notre corps parle à notre place, sans même que l'on ne s'en rende compte. Je souris à cette vue et mes yeux se ferment à nouveaux.

Lendemain : Quinze heure cinquante-huit :

Je rentre dans mon troisième cours de la journée. L'anxiété grandit chaque minute car chaque minutes compte me rapprochant plus de ce test. L'interphone se met en marche stoppant tout élève à partir dans sa classe respective.

Proviseur: Bonjour à tous. J'ai une malheureuse nouvelle à vous annoncer. Un corps, mort, s'est retrouvé non loin du lycée. Il s'appelait Théo Mitez et était élève dans cet établissement. Les démarches ont été faite et la cause de sa mort est diagnostiquée par l'attaque d'un animal sauvage. Suite à cet événement, plus que tragique, l'école se verra être fermée pour votre sécurité pendant un temps, encore, indéterminé nous dit-il en soufflant.

La plupart sont tous en état de choc et moi de même. Mon dieu, c'est affreux.

Conscience : Tu penses à ce que je pense ?

Clair obscurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant