Clair obscur

Chapitre 7 : Curiosité (in) justifiée

Je me réveille puis regarde autour de moi. Il me faut un certains temps pour que les événements de la veille me reviennent très rapidement en mémoire. Je me souviens alors d'où je suis, et pourquoi je suis ici.

Je suis chez Isaac.

Je regarde autour de moi mais ne le voit pas. Quelques secondes plus tard, j'entends un bruit provenant de derrière la porte :

Inconnu : Que fait-elle là ? dit-il énervé.

Isaac : On devait faire un devoir et elle s'est endormie dit-il fermement.

Inconnu : Tu sais très bien qu'avec Marcel, ce n'est pas un endroit sur pour elle dit-il sur le même ton.

Marcel ?

Ce n'est pas un endroit sur ?

Mon cœur rate un battement du au stress mais je referme à nouveau les yeux quand j'entends la porte s'ouvrir pour sentir quelques secondes après le lit s'affaisser.

Isaac : Si seulement les choses pouvaient être plus simple affirma-t-il dans un murmure.

Que veut-il dire par là ?

Par je ne sais quel moyen, les battements de mon cœur ralentissent, me donnant à nouveau un rythme cardiaque normal et je me sens à nouveau accueillie par les bras de Morphée.

Sept heures :

Je me réveille et me rend compte de l'espace qui m'est familié. L'odeur, la texture du lit ainsi que des draps, l'emplacement des objets, les murs, les livres. Je suis chez moi. Je me lève en sursaut de peur.

Je n'arrive à comprendre comment est-ce possible.

J'étais chez Isaac hier soir et je n'ai aucunement le souvenir de m'être réveillée pour rentrer chez moi.

Peut-être que j'étais tellement fatiguée que mon cerveau ne s'en souvient pas ?

Je n'arrive tout simplement pas à suivre.

Plus je reprends conscience, pus les souvenirs me reviennent. Cette discussion entre, son père si je me souviens bien de la voix avec réflexion, et Isaac est tout sauf normal.

Qui est Marcel ?

Pourquoi a-t-il dit que cet endroit n'est pas sur avec cette fameuse personne dans les parages ?

Je descends la tete dans l'incompréhension et voit ma tante se servir un café, pressée.

Ava : Je dois y aller chérie. Bisous dit-elle en me mimant un bisou de loin.

Je lui fais signe de la main et part me changer après avoir prit ce qu'on appelle un petit-déjeuner.

Quand je suis prête, je sors, prend les transports dont j'ai besoin et arrive quelques minutes avant la sonnerie devant ma salle de littérature anglaise. Je m'assois au fond pour pouvoir mieux cogiter sur la situation mystérieuse que je vis en ce moment même. Les élèves arrive petit à petit ce qui habille la pièce de bruit plus incessant les uns que les autres et le prof arrive finalement cinq minutes après mon arrivée.

Il commence à énoncer le programme du jour mais je ne suis pas une seule seconde concentrée par ce que le prof énonce, ce qui m'étonne moi-même. Au bout d'une trentaine de minutes, je souffle un bon coup et essaie d'effacer ses pensées de mon cerveau, ce qui est, au passage, impossible. Le prof me regarde avec un léger étonnement.