Chapitre 10 : Découverte irrationelle

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Trois heures plus tard :

Je me réveille doucement et les événements qui ont eu lieux précédemment me frappent en pleine tête me créant un mal de crâne tout simplement gigantesque.

Ça ne peut pas exister.

Après réflexion je ressens mon touchée et reconnait la sensation des draps ainsi que de l'odeur de la pièce. Je suis dans la chambre d'Isaac. Malgré ça, je me lève rapidement, regarde autour de moi et remarque qu'il n'y a personne

Ça ne peut pas exister.

J'ouvre la porte de sa chambre discrètement pour n'alerter personne et descend les escaliers tout en regardant à ma droite et ma gauche. Lorsque je suis devant la porte principale, je l'ouvre et court à pleine vitesse. Loin de tout cette incompréhension et de cette hypothèse complément folle. Je cours dix minutes à grandes enjambées et je m'arrête essoufflée.

Je n'en peux plus.

Ça n'existe pas.

Mais avant que je ne reprenne ma course déchaînée, Isaac s'offre devant moi.

Conscience : La vitesse.

Moi : C'est impossible me dis-je perdue tout en reculant vivement.

Il ne dit rien en s'avançant vers moi, prudent. Je suppose qu'il ne veut pas me faire peur. Je me retourne pour être dos à lui mais le voit à nouveau devant moi.

Isaac : N'ai pas peur dit-il sincèrement.

Moi : C'est un mythe. Ça ne peut pas être vrai dis-je en frôlant la crise cardiaque.

Je le regarde en me demandant comment est-ce possible. J'ai l'impression d'être dans un film.

Isaac : J'ai bien peur que si dit-il simplement.

Elea.

Isaac.

Marcel.

Même son père ?

Je me m'apprêtais à courir à nouveau quand ma conscience me donne conseil.

Conscience : Il te rattrapera alors ça ne sert à rien.

Tu as raison.

Mais que faire ?

Conscience : Pose lui les questions qui te permettront de mieux comprendre et de faire taire légèrement ton incompréhension.

Moi : C'est pour ça que tu es si froid. C'est pour ça qu'Elea ne vieillit pas dis-je en essayant d'assimiler mes pensées avec mes paroles.

Isaac : Et c'est pour ça que Marcel a essayé de t'attaquer dit-il en me complétant.

Donc c'est bien vrai, ils existent vraiment.

Moi : Comment tu fais pour ne pas réagir comme Marcel ? dis-je déboussolée.

Son frère a littéralement voulu me tuer mais lui réagit comme si mon sang n'était rien pour lui.

Clair obscurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant