Clair obscur

Chapitre 51 : E

Je ne perds pas de temps. Je cours le plus rapidement possible suivant toujours cette odeur de vanille bourbon incrustée sur cette chemise. Le stress augmente à chaque arbre que je passe, comme si ce que j'allais apprendre aller avoir un tournant sur ma vie éternelle.

J'enjambe les obstacles à une vitesse folle. Résultat ? J'arrive devant une petite maison où cette dernière est incrustée de cette odeur de vanille. Je suppose que c'est ici.

C'est une maison tout ce qu'il y'a de plus normal, en brique rouge.

Conscience : À quoi tu t'attendais ? Tomber sur une cave rempli de potion magique ? Arrête avec les clichés.

Je rigole avec moi même et toque délicatement. Quelques secondes plus tard j'entends des pas sur le sol me montrant qu'une personne se trouve derrière et qu'elle vient à ma connaissance. La poignée se tourne et je viens à faire la rencontre d'une femme à couper le souffle. Elle a les cheveux d'un blanc polaire, les yeux bleus émeraudes. Elle est tout simplement magnifique. Je la regarde légèrement d'en bas. Elle doit sûrement faire un mètre soixante-cinq voire un peu moins.

Elle me sourit en fronçant un sourcil sûrement étonnée qu'une inconnue vienne toquer à sa porte.

Moi : Je viens grâce à Isaac. J'aurai une requête à vous demander.

Lorsque j'énonce le prénom d'Isaac, son regard devient plutôt sérieux et elle me laisse entrer directement. Je comprends alors qu'elle m'aidera dans ma quête.

Kavany : Je m'appelle Kavany. Mais tu peux m'appeler Kava.

Je lui souris en hochant la tête tout en entamant cette fameuse discussion.

Moi : Une sorte de serial-killeuse rôde dans les parages depuis un certains temps maintenant. Je n'en ai parlé à personne. J'ai quelques pistes mais son odeur est intrasable. Comme si son odeur était camouflée par...

Kava : La magie dit-elle en finissant à ma place.

Je lui souris légèrement et elle prend la parole :

Kava : Aurais-tu un objet qui lui appartient de près ou de loin ? Quelque chose qu'elle a pu faire tombé ?

Moi : Non je n'ai rien.

Pourquoi n'ai-je pas pensé à ça ? Il faut sûrement un objet qui lui appartient pour la retracer. Qu'est-ce que je peux être bête.

Kava : Il y'a une autre solution mais celle ci est plus douloureuse.

Je fronce les sourcils en lui demandant du regard de poursuivre.

Kava : Il va falloir que tu m'ouvres ton esprit pour que je puisse la retracer. La magie est quelque chose d'intemporel. Même de ton esprit je pourrai retracer le chemin qu'elle a pu faire et trouver où elle se cache.

Cela m'a l'air d'être une bonne solution même si cette solution peut faire peur.

Moi : Faisons ça alors.

Elle me sourit et part s'éclipser pour ramener quelques bougies et nous encercler avec ces dernières sur son sol en bois.

Nous voilà par terre, les bougies s'étant allumées toutes seules. J'attends que Kava me demande de faire ce dont elle a besoin.

Kava : Fais le vide dans ta tête et ne pense à rien d'autre qu'aux jours où tu as trouvés le corps de ses  victimes.

C'est ainsi que j'exécute. Je fais le vide entier dans ma tête, pense à ces jours et aux sentiments multiples que j'aie ressenti et c'est ainsi que les images défiles à vive allure dans mon cerveau. Je sens ultérieurement les mains chaudes de Kava sur mes tempes et par je ne sais quel moyen elle se retrouve dans mes souvenirs.