Chapitre 48 : A

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Nous voilà, tous les trois à attendre Tony prêt d'un bar où nous y avons rendez-vous. J'appréhende énormément cette après-midi. Je me fais les scénarios les plus graves qui puissent arriver. Pourquoi ? C'est plus fort que moi, mon cerveau me l'y oblige.

Elea : Avant qu'il n'arrive. Je n'ai pas dit à Tony que tu étais ici Maël.

Quoi ?

On la regarde tous les deux choqués. Qu'est-ce qu'elle a fait ? Pourquoi ?

Maël : Et si il ne veut pas me voir ? dit-il inquiet.

Mais avant qu'elle ne réponde, Tony arrive vers nous coupant notre discussion. Je regarde Maël du coin de l'œil et le voir déglutir. Le voir à l'air de lui faire plus de mal qu'il ne le pensait.

Tony : Qu'est-ce que ? nous dit-il déboussolé.

Elea : Surprise lui dit-elle en rigolant.

Cette surprise lui fait plus plaisir à elle qu'aux personnes concernées.

Tony ne sait pas quoi répondre. À vrai dire, je serai dans le même état à sa place. Comment réagir de se retrouver face à une personne qu'on évite ? À cause de ses principes ?

Maël : Bonjour.

Tony le regarde dans les yeux et je peux y lire beaucoup de tristesse. Il est apparement peiné de cette situation.

Elea : Rentrons à l'intérieur nous dit-elle pour détendre l'atmosphère.

La tension se faisait bien trop lourde. C'est ainsi qu'on se dirige à l'intérieur. Le bar est également un restaurant. Au loin des tables en bois se font par deux, par quatre voire plus. La plupart des serveurs sont derrières le comptoir. Comptoir qui lui est remplis de boissons alcoolisées éparpillées sur plusieurs étagères.

Personne ne parle de nous quatre, sûrement pensif à ce qu'il se passe actuellement. On s'installe et Maël regarde les alentours, à vu d'œil, mal à l'aise. Elea se rend compte que son idée n'était pas la meilleure et décide de casser ce silence pesant :

Elea : Bon, mettons carte sur table. Vous vous aimez encore ça se voit clairement. Alors parlez-en. Adrianna et moi on peut s'éclipser.

En temps normal, j'aurai pu être d'accord avec elle si Tony n'était pas ce qu'il était et Maël non plus, mais si nous les laissons seuls, il pourrait se passer quelque chose de grave.

Conscience : Relax. Tony ne peut rien faire avec tant de monde aux alentours. Et puis, il aurait pu attaquer Maël depuis bien longtemps si il l'aurait voulu.

Tu marques un point.

Elea essaie de capter mon attention. Elle me fait des gros yeux, signe que nous devrions s'éclipser le temps qu'ils aient une discussion. On se dirige alors dehors et je garde, malgré moi, un œil sur Maël.

Elea : Qu'est ce que t'as à la fin ? Tu es dit-elle pensive. Bizarre.

Si seulement elle savait.

Moi : Je me préoccupe de Maël dis-je en la regardant.

Elle regarde à l'intérieur et sourit de toutes ses dents.

Clair obscurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant