Lendemain : Six heures quarante-cinq :
Une secousse sur mon épaule vient perturbée mon sommeil. Je me réveille et Benjamin est la raison de mon levée. Je lui souris comprenant où il veut en venir. Le début de l'entraînement.
Benjamin : Je te laisse dix minutes. Je t'attends dans le hall.
J'hoche la tête. Quand il claque la porte, ce bruit envoie une décharge dans tout mon corps ce qui me permet de me lever. Avant de le faire, je ne vois plus Isaac. Je ne sais pas où il est, mais ça ne m'empêche pas de me préparer. C'est parti. Je prends une douche froide histoire d'être bien réveillée, me met en tenue de sport et sort conditionnée.
Je descends les escaliers et Benjamin me prend le bras délicatement. Son bras, lui, est affreusement glacé mais je ne dis rien et le suit en bas dans cette cave, dans laquelle j'ai déjà été confronté.
Je regarde les alentours qui n'ont pas changés depuis la première et seule fois où je suis venue ici. Les murs sont à la limite de la moisissure et cette chaise où Isaac y était attaché, a l'air plus robuste qu'elle en a l'air.
Moi : Nous n'étions pas censés aller dans les bois ?
Benjamin : Qui a dit que nous allions rester ici ?
Bien.
Il se met en face de moi, me cherche du regard tout en parlant :
Benjamin : Comme tu le sais, nous sommes bien plus forts que toi. Tu tapes, on tape plus fort. Tu cours, on court plus vite. Le fuite n'est pas un échappatoire, juste une tactique. Il faut que tu joues de ça, pour gagner du temps et donc être plus stratégique que lui. Quand je l'ai combattu j'ai du dit-il en me tournant autour.
Je le coupe subitement, étonnée par ce qu'il vient d'énoncer.
Moi : Attendez. Vous l'avez combattu ?
Benjamin : J'ai déjà été à ta place me dit-il en souriant mystérieusement.
Moi : Comment se fait-il ?
Benjamin : Ma femme était ce que je suis maintenant. Pour prouver ma loyauté, j'ai du me battre, comme tu vas devoir le faire.
C'est bien pour ça qu'il a affirmé : « Ils n'ont jamais été confronté à ce genre de situation, du moins, quasiment jamais »
Il est l'exception.
Moi : Je n'en savais rien lui dis-je plus que choquée.
À vrai dire, je sais peu de choses de Benjamin. Encore hier, je ne connaissais même pas son prénom.
Benjamin : Personne n'est au courant. Même pas mes enfants dit-il en rigolant.
J'hoche la tête toujours aussi étonnée.
Benjamin : Trêve de découverte de secrets pour le moment. Maintenant frappe moi dit-il fermement.
Moi : Pardon ? demandais-je.
Benjamin : Tu as bien entendu. Frappe moi. Nous avons tous un point faible, malgré notre éternelle vie. Trouve le.
VOUS LISEZ
Clair obscur
RomanceQuand on évoque la notion de vampire, d'évènements qui dépassent le naturel on se dit que ces choses ne se passent et existent que dans les films ou encore dans des séries à l'eau de rose. Pourtant ils existent bien. Bien plus qu'on ne le croit. Pe...