6. Apaisé

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DISCLAIMER : ATTENTION, J'AI FAIS UNE ERREUR AU CHAPITRE 3 (MAINTENANT CORRIGÉE). J'AVAIS ÉCRIT QUE SAMUEL ÉTAIT MORT À 18 ANS MAIS C'EST FAUX. IL EST MORT À 22 ANS, 4 ANS APRÈS SA SORTIE DE POUDLARD.

JE M'EXCUSE, AU CHAPITRE PRÉCÉDENT J'AVAIS ÉCRIT QUE SAMUEL ÉTAIT MORT LE 3 JUIN, MAIS C'EST EN FAIT LE 3 JUILLET. MILLE PARDONS. LES DATES SONT IMPORTANTES POUR LES HISTOIRES DE MYSTÈRE...

Ginny n'en croyait pas ses oreilles.

Comment sa Hermione, sa meilleure amie, avait-elle pu vouloir sauter en bas de la volière? Pour finir son existence ! Pour mettre fin à ses jours ! Toutes les expressions synonymes lui passaient par la tête et la remplissaient d'une panique muette. Elle allait lui parler tranquillement. Parce que maintenant, il était évident qu'Hermione n'en pouvait plus, qu'elle faisait les mauvais choix et ce, parce qu'elle ne se résignait pas à parler avec qui que ce soit. Même lorsque Hermione avait rompu avec son petit copain de Serdaigle, Duncan MacMiller, elle avait été foudroyée de tristesse mais avait été capable d'en parler ouvertement.

Elle longea le couloir menant à l'appartement des préfets-en-chef. Malefoy était encore en train de manger dans la Grande Salle, ce qui laisserait du temps seule à seule avec sa meilleure amie. Elle lui avait apporté un morceau de pain, un bol de ragoût et une tranche de gâteau. Elle devait être affamée. Ginny toqua au portrait et attendit deux minutes entières avant qu'il ne s'ouvre sur Hermione, couverte de sueur, sans ses habits de sorcière. Elle portait une camisole qui révélait ses épaules et des pantalons de jogging large.

-Oh, Hermione! s'exclama Ginny en se précipitant dans ses bras.

-Entre, Ginny, dit faiblement Hermione d'une voix rauque. Pardon, j'suis pas présentable...

Elle s'effaça de l'entrée pour la laisser passer. Ginny entra et s'assit sur un fauteuil, puis la belle brune vint la rejoindre et s'assit à sa droite. Ginny planta son regard dans celui de son amie et dû se pincer mentalement pour croire toute la tristesse qu'elle lisait dans les prunelles vides de Hermione. Le sujet n'était pas facile à aborder. Elle déposa la nourriture sur la petite table et se pencha sur son amie.

-Hermione, pourquoi as-tu voulu faire ça? murmura-t-elle finalement, les yeux embués.

Hermione détourna rapidement le regard et elle se massa les mains nerveusement. Elle regarda un moment le feu crépiter, puis elle garda ses yeux dans les flammes. Elle ne bougea plus, et sa respiration se fit lente, très lente. Comme suspendue dans le temps, une goutte d'eau entre ciel et terre.

-Mione? demanda Ginny en voyant son amie se perdre dans ses pensées.

Hermione secoua la tête et sortit de sa rêverie en replongeant son regard de la douceur bleutée de celui de son amie. Elle percevait bien que Ginny était vraiment inquiète pour elle. Pourquoi Harry n'avait pas démontré la même attention?

Elle ne va vraiment pas bien... pensa tristement Ginny en regardant le visage pâle d'Hermione. Bien sûr, elle l'avait vue depuis la rentrée, mais elle ne s'était pas attardée en détails sur son apparence. Elle a perdu du poids, visiblement. Son visage est morne, détaché et lointain...Oh.

-Je sais ce qu'il s'est passé cet été, chuchota doucement Ginny en posant sa main sur les genoux de son amie. Dis-moi tout ce que tu ressens, Hermione. Raconte-moi, vide-toi. Moi aussi, j'ai perdu un frère...

Et Hermione commença à haleter, puis à pleurer. Son amie la serra dans ses bras et lui murmura des mots doux.

-Ex-excuse-m-moi, Gin', c'est dur, hoqueta Hermione. Je...je ne veux p-pas pleurer en-encore.

De sang-froidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant