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Attention, ce chapitre aborde des problèmes familiaux qui pourraient bouleverser certains lecteurs.

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Mardi, 9H21, veille du jour de Noël :

Je suis actuellement dans le TER, avec mes parents, direction chez mes grand-parents pour fêter Noël en famille.

Et je suis dans un sale mood. Vraiment.

Pour commencer, j'ai fait un cauchemar cette nuit. Donc ma journée commençait déjà mal.

Vu que ma mère est occupée à lire et que mon père est à moitié endormi, et que de toute façon, parler tous les trois n'est pas vraiment une option ces jours-ci, je vais le raconter. Ça fera passer le temps.

Mon cauchemar :

Je marchais dans la rue, toute seule. Il n'y avait presque personne autour de moi.

Lorsque je vois Angie, au bout de la rue.

Alors je m'enfuis discrètement, dans une autre rue, sans qu'elle ne me remarque.

Une fois dans l'autre rue, je souris et me félicite de l'avoir éviter. Je me retourne pour continuer à marcher, et Angie se retrouve face à moi, avec son sourire étrange et mauvais.

Angie : Bonjour, Tylla.

Je me retourne encore une fois et je me mets à courir. Courir, courir, courir, jusqu'à une station de métro, dans laquelle je vais.

Je prends un métro, effrayée. Et une fois que les portes se ferment, je remarque que Angie est là aussi, s'accrochant à une barre métallique.

Angie : Tu ne peux pas m'échapper, Tylla.

Je vais à l'autre bout du wagon, et dès que les portes se rouvrent, je me rue vers l'extérieur.

Je commence à courir dans les galeries.

Mais très vite, je me rends compte qu'il n'y a pas de sorties. Les galeries sont infinies et toutes reliées, comme un labyrinthe géant et piégé.

Sur toutes les affiches de publicités se trouvent Angie ; quelque soit sa position, elle me fixe, de ses yeux verts au regard perçant.

Finalement j'arrive devant une des affiches, mais immense, où Angie y était, de face, et comme penchée vers moi pour me dominer de sa hauteur et de sa taille.

Elle ne disait rien, elle me regardait juste avec son grand sourire narquois, me toisant. J'entendais un rire de fond, qui correspondait à sa voix mieilleuse.

Et c'est là que je me suis réveillée, en sueur.

Retour dans le présent :

En plus de hanter mes journées, et littéralement, vu qu'elle semble être partout où je vais, voilà maintenant qu'elle hante mes nuits.

Putain.

Et je suis aussi dans un sale mood à cause de mes parents qui sont toujours en froid digne du Pôle Nord.

Je sens que ce Noël va avoir une ambiance fantastique.

Ce qui égaie un petit peu ma journée, c'est que j'ai convaincu Vendelin de venir.

Je me penche discrètement de mon siège pour regarder derrière moi, et je le vois près de la porte du TER, regarder le paysage.

Ce matin, avant que je parte, il m'avait dit de ne pas m'inquièter, car il me laisserait seule avec ma famille, pour fêter Noël.

Journal d'une démonisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant