18H22 :
Me voilà dans le métro en chemin direction la librairie pour aller acheter le livre de français.
Je sais qu'il est assez tard pour aller chercher un livre, mais je tiens à le faire maintenant, pour le commencer ce soir.
Le nouveau livre que le prof de français nous a demandé d'acheter est un recueil de nouvelles.
Je suis pas une grande fan des nouvelles, mais bon, c'est pas comme si j'avais le choix.
Je ne me souviens plus du titre du recueil. Zut.
Ce n'est pas très grave, j'ai la feuille du professeur.
Le prof nous a donné une feuille au début de l'année avec tous les livres que l'on va étudier en classe dessus, avec les éditions et tout.
Ce qui est bien plus pratique que si on devait les retenir, ça c'est sûr.
J'ai donc la feuille dans mon sac à main.
18H25 :
Plus que deux arrêts avant le mien.
18H26 :
Un arrêt.
18H27 :
Arrivée ! Je descend du métro, me faufilant à travers les gens.
Oui forcément, parce que c'est toujours l'heure de pointe là.
Il faut savoir que l'heure de pointe du soir dure de 18H à minimum 19H. Mais j'avais trop la flemme de marcher ce soir.
18H30 :
Je me dirige vers la sortie des galeries, montant les escalators. Bondés.
Comme d'habitude, je regarde les publicités collées au mur tout le long de l'escalator.
La plupart sont des pubs pour des films au cinéma, en fait.
Comme par exemple Dragons 3, que je suis allée voir récemment.
18H37 :
Après une loooongue lutte contre la foule pour me diriger vers ma sortie, je monte enfin les escaliers qui font sortir pour de bon du métro.
Il fait fraid dehors, et presque nuit. Il faut que je me grouille.
18H39 :
Je marche d'un pas rapide dans la rue.
18H40 :
Une fumée absolument énorme encombre le ciel. Qu'est-ce que c'est que ça ?
18H41 :
Je cours vers la fumée. Ça pue. Ça pue la bonne grosse fumée. Je ne comprend pas. Que s'est-il passé ?
18H45 :
J'arrive tout près de la Tour Saint-Jacques.
La fumée encombre tout le ciel. Et son odeur avec.
J'entend des gens parler fort. Comme si ils étaient très nombreux. Normal à cet endroit.
Je regarde autour de moi. Les gens ont vu la fumée. Ils la pointent du doigt, ils en parlent.
Peu de gens va en sa direction. Ils ont peur.
Il s'est passé quelque chose.
19H03 :
Après avoir contourné la tour et être passé le Théâtre de la Ville, me voici sur le Pont Notre-Dame.
D'ici, je vois tout. Je comprend tout.
La Cathédrale Notre-Dame de Paris brûle. Elle est en feu, prise d'un incendie immense.
Je peux voir au loin, de là où je suis, des pompiers se dépêcher pour agir.
J'ai entendu une conversation de deux personnes proches de moi qui disait qu'il y avait eu un accident et qu'un des échafaudages des travaux avait prit feu.
Je déglutis. Le vent me glace les os et joue avec mes cheveux.
J'entend encore une fois la conversation de ces deux personnes.
P1 : Oh ! Comme c'est affreux !
P2 : ...
P1 : En plus, il y a tellement de gens qui visitent Notre-Dame ! Ils ont dû se faire avoir par l'incendie !
P2 : Oui, mais j'ai entendu dire, par un policier je crois, qu'il n'y avait ni morts, ni blessés. Ils ont eu le temps d'évacuer tout le monde à temps.
P1 : Oh ! Dieu merci !
Je me sens soulagée d'entendre ça ! J'aurais vraiment été horrifié si j'avais appris qu'il y avait des morts ou quelque chose du genre...
Je regarde les grandes flammes dangereuses danser sur notre monument.
J'ai soudainement bien peur. On dirait que les flammes ne sont que des monstres affamés, dévorant tout sur le passage.
Je peux les voir, avalant Notre-Dame.
Je peux les sentir, sentir leur odeur de leur digestion.
Je peux presque les entendre, nous regardant, nous humains, avec haine.
Un homme assez âgé arrive en courant près de moi.
Voyant la Cathédrale en feu, son visage se transforme, laissant place à une expression de désespoir.
Il se laisse tomber à genoux, mains croisées devant lui.
Je crois qu'il prie.
Je détourne mon regard et continue de fixer Notre-Dame, enflammée.
Je sens la tristesse arriver dans mon cœur.
100 ans à construire.
800 ans de vie, après avoir survécu aux guerres entre les hommes si égoïstes, et après avoir vu toute l'histoire passer devant elle.
Et seulement quelques heures pour qu'elle finisse réduite en cendre.
Voilà ce qui est bien, bien malheureux.
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Bonsoir ! ^^
J'ai fais ce chapitre, non pas dans le but de gâcher votre soirée, mais pour faire un sorte d'hommage à la Cathédrale Notre-Dame.
Je ne savais pas trop comment et où faire ce message, donc comme Tylla est parisienne, j'en ai profité.
J'ai fais là un chapitre un peu dramatique.
Je compte bien vous rassurer tout de suite si vous n'êtes pas au courant, Notre-Dame est sauvée pour l'instant, conservée dans sa globalité et dans le projet d'être reconstruite !
Bref, après ce chapitre un peu tristounet, je vous laisse !
Donc, re-bonsoir et prenez soin de vous ! :) Roxy's out !
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Journal d'une démoniste
ParanormalEuh... Je me suis toujours demandée comment est-ce qu'on commence un journal intime. Par un "bonjour" ? Un "cher journal" ? Un "salut" peut-être... Bref, allons-y. Bonjour-salut, cher nouveau journal intime. Quoique réflexion faite, tu n'es pas tr...