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Lundi, 8H05 :

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!

Ok, il faut que je reste calme, il faut que je respire, tout va bien.

Mais je vois pas trop comment rester calme DANS CETTE SITUATION !!

Je tourne en rond dans ma chambre, à toute vitesse. Je sais pas quoi faire.

Aïe aïe aïe aïe aïe. Qu'est-ce que je dois faire ?!

J'ai. Des. Cornes. DES CORNES !! De démon !

Je peux littéralement les sentir avec mes mains là maintenant tout de suite !!

Il faudrait que je me calme et que je réfléchisse, mais j'ai encore besoin de hurler.

8H17 :

Ok, ok, ok. C'est bon, je respire calmement, ça va mieux.

Il doit y avoir une explication. Et une solution. J'espère.

Moi : V-Vendelin... ?

Heureusement pour moi, ma mère est déjà partie travailler, donc je suis seule à l'appartement.

Moi : Vendelin tu es là ?

Je vois une ombre se faufiler dans ma chambre.

Vendelin : Tylla ?

C'est Vendelin, qui en me voyant ( je suppose ), s'agite de plus belle sur mon mur.

Vendelin : OH, MAIS QU'EST-CE QUE-

Ah, c'est bien de voir qu'on a la même réaction. Ou pas en fait. Il aurait pu savoir le pourquoi du comment !

Vendelin : Tylla ça va ?!

Moi : Super bien ! Je suis au meilleur de ma forme, regarde, j'ai des PUTAIN DE CORNES !!

Non non, il ne faut que je m'énerve. Respire, respire.

Vendelin : D'accord, j'avoue que quand Angie avait parlé de "facultés de démon", je ne pensais pas à ça.

Oh mais oui ! Il a raison ! J'avais complètement zappé !

Vendelin : Tu as exactement les mêmes cornes que moi, c'est pertubant.

Moi : Vraiment... ?

Je les attrape avec mes mains. Ça ne me fait pas mal, mais je comprends mieux pourquoi j'avais très mal à la tête dans mon sommeil.

Je les caresse timidement. Elles sont d'une texture dure et rugueuse. Je finis par les làcher et me frotter les mains.

Je me retourne pour regarder l'ombre de Vendelin.

Moi : Tu dois m'aider !! S'il te plaît...

Je sens ma voix qui se brise. La panique revient en moi, et je sens les larmes qui me montent aux yeux. Je m'efforce de rester calme, mais c'est difficile.

Vendelin, d'une voix douce : Ne t'en fais pas, je ne bouge pas. Il faut qu'on réfléchisse.

Moi : Tu ne veux pas revenir sous forme normale déjà ?

Je vois Vendelin s'agiter sur les murs de ma chambre. Je ne comprends pas trop ce qu'il fait.

Vendelin : Euh... Tu vas rire.

Pourquoi je le sens pas.

Moi : Hein ?

Vendelin : Je crois que je suis... coincé ?

...pardon ?

Moi : Comment ça tu es COINCÉ ?!

Vendelin : Je sais pas, je n'arrive plus à sortir du mur !

Journal d'une démonisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant