Jeudi, 11H04 :
J'ai réussi à me rendormir un peu après que mon père soit reparti. Ce fut un peu compliqué, surtout avec le commentaire juste avant de Vendelin, je cite : "Pense à te réveiller cette fois !"
Ha ha.
J'ai dû me réveiller vers les alentours de 9H30, je n'ai pas trop surveillé l'heure, je l'avoue.
Ma mère est repassée un peu plus tard pour m'ammener un sac rempli de livres, pour m'occuper, et de vêtements, pour quand je sortirai. Elle est restée un moment, puis a dû repartir pour son travail.
En parlant de sortir de l'hôpital, l'infirmière de tout à l'heure, qui s'appelle au passage Amélie ( j'ai réussi à avoir son prénom, victoire ! ), m'a expliqué vite fait mes prochaines journées.
Donc, voici mon emploi du temps de ces prochains jours :
- rester au lit et ne rien faire de la journée
- manger la nourriture dégueue de l'hôpital
- aller tout les jours à 14H dans la salle de rééducation
- dormirEeeet, ouais, c'est à peu près ça. Elle m'a dit que le temps varirait en fonction des séquelles du coma.
Je vais donc en rééducation cet après-midi pour pouvoir re-marcher petit à petit. Ça me stresse un peu.
Beaucoup, en fait.
11H07 :
Maintenant que je suis seule, je pense que c'est le bon moment pour contacter Angie. Pour qu'elle apprenne que je suis réveillée et qu'elle vienne finalement m'expliquer la vérité.
J'attrape mon téléphone portable sur la petite table de chevet à petites roulettes à côté de mon lit.
Je prends le post-it et commence à composer le numéro.
Vendelin : Wow, wow, wow ! Tu es sûre que c'est une bonne idée ?
Je tourne la tête pour le voir accroupi à côté de mon lit, l'air peu rassuré.
Moi : Au point où on en est, il n'y a plus à de bonnes ou de mauvaises idées je pense.
Vendelin : Tu ne sais pas ce que tu racontes. On ne sait toujours pas si elle nous veut du mal ou pas ! Et si ça se trouve, ton coma, c'était à cause d'elle...
Je fronce les sourcils et le regarde droit dans les yeux.
Moi : Écoutes, je m'en fiche, je ne suis plus à ça près.
Je pointe mon téléphone du doigt.
Moi : Je veux la vérité, et je l'aurai maintenant !
J'inspire un grand coup, et m'apprête à appuyer sur le bouton "appeler".
??? : Tylla, tu as de la visite.
Je me retourne brusquement et voit Amélie à la porte. Mince, je ne l'ai même pas ente.du entrer !
Moi : Oh, euh, super !
Je m'empresse d'enregistrer le numéro en tant que contact sur mon téléphone, puis je le pose à côté de moi, éteint.
Je me retourne vers la porte, pour apercevoir deux silhouettes rentrer. Et ça me fait un nouveau coup au cœur.
Il s'agit de Candy et Alan.
Ils se tiennent là, devant moi, au milieu de la petite pièce. Candy garde ses mains près de son torse, les yeux plein de larmes, le visage tordu par la tristesse. À côté d'elle, Alan a une expression sombre et les yeux baissés, et tient dans une main un énorme bouquet de fleurs.
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Journal d'une démoniste
ParanormalEuh... Je me suis toujours demandée comment est-ce qu'on commence un journal intime. Par un "bonjour" ? Un "cher journal" ? Un "salut" peut-être... Bref, allons-y. Bonjour-salut, cher nouveau journal intime. Quoique réflexion faite, tu n'es pas tr...