Tome 2 : Chapitre 1

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Pdv Evie :

"Vi !"

La voix de Minho me tira brusquement du sommeil.

"Vi, réveille-toi !"

"Hmmm... quoi ??"

J'ouvris les yeux et me redressai. Autour de moi, mes amis étaient eux aussi en train d'émerger. Rares étaient ceux qui, comme Minho, étaient déjà réveillés.

Je me demandai un instant où on était et ce qu'on faisait là, puis les souvenirs des événements de la veille me revinrent : l'évasion, les griffeurs, la vidéo... Chuck et Gally.

Là, nous étions dans un hélicoptère qui nous emmenait... je ne savais pas où, en fait.

"Amène-toi, faut qu'on se barre d'ici.", me dit Minho d'une voix pressante.

"Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe, là ?"

"Des contaminés.", répondit l'homme qui nous avait amené ici. "On arrive !", poursuivit-il. "Très bien. Quand je vais ouvrir la porte, vous allez courir sans vous arrêter jusqu'au bâtiment. D'accord ?"

"Est-ce que les contaminés sont dangereux ?", questionnai-je.

À vrai dire, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait dehors.

"Plus que vous le pensez. Maintenant... courez !"

Il ouvrit la porte, et nous nous mîmes à courir.

L'obscurité ne nous permettait pas de voir nos attaquants. Les coups de feu et les hurlements des contaminés étouffaient tout autre bruit. J'avais l'impression d'être à moitié sourde et aveugle.

"Des fondus ! Une attaque de fondus !", hurla quelqu'un, à peine audible à mes oreilles au milieu de ce tumulte. Non loin, des hommes que nous ne distinguions que les yeux nous crièrent de nous dépêcher.

Nous atteignîmes enfin le bâtiment et nous y entrâmes sans hésiter. Les portes se refermèrent une fois que nous fûmes à l'intérieur. Je soupirai de soulagement, rassurée qu'on soit enfin un peu au calme après cette tempête. Je regardai les autres pour m'assurer qu'eux aussi allaient bien. Ils semblaient un peu secoués, mais pas blessés. Je me rapprochai de Minho, qui passa un bras protecteur autour de ma taille. Une lueur déterminée dans le regard, il semblait défier quiconque de venir s'en prendre à nous. Je souris, songeant que ce genre de réactions lui ressemblaient bien.

Je finis détacher mes yeux des blocards et observai la pièce dans laquelle on se trouvait. C'était un immense hangar, où plusieurs personnes s'affairaient autour de machines et de caisses en métal. Étrange, comme endroit.

La porte s'ouvrit de nouveau. Un homme fit alors son entrée et se dirigea vers nous. À la seconde où je l'aperçus, une sensation de familiarité s'empara de moi. Je savais, je sentais que je connaissais cet homme. Je ne savais pas pourquoi, mais j'en avais la certitude.

Je détaillai chaque parcelle de son visage, espérant y trouver qui il était. Ses cheveux gris, ses pommettes saillantes, ses yeux couleur d'orage... j'avais déjà vu ce visage quelque part. Non, c'était certain, je l'avais déjà rencontré. C'était très frustrant de ne pas pouvoir me rappeler où. Il allait falloir que je lui pose la question.

L'inconnu (quoique peut être pas si inconnu pour moi) nous sourit d'un air avenant et prit la parole :

"Désolé pour toute cette agitation mais on a subi une attaque."

"Vous êtes qui vous ?", l'interrogea Thomas.

"Je suis celui grâce à qui vous êtes encore en vie..."

Mon immortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant