Chapitre 17

103 2 10
                                    

Pdv Minho :

Pendant un moment, instant qui semblait situé hors du temps, la vie était parfaite.

J'aurais aimé que ça reste toujours ainsi.

Une bonne heure sûrement après... l'acte, je souris en regardant Evie, blottie contre moi, les yeux fermés pour profiter de ce moment. Elle ouvrit les yeux et sourit à son tour.

"Bébé... C'était incroyable.", murmurai-je.

Son sourire s'agrandit.

"J'ai trouvé aussi. De toute façon, chacune des fois où on l'a fait était incroyable."

"Je sais, je sais, je suis incroyable.", fanfaronnai-je, éprouvant l'envie soudaine de taquiner la belle brune.

"En bah en tous cas, c'est pas ta modestie qui l'est !" Son ton était devenu provocateur, elle aussi semblait d'humeur joueuse. "Tu devrais faire attention, des chevilles enflées, c'est pas pratique pour faire tu-sais-quoi..."

"Oh toi, si tu cherches la guerre, tu vas l'avoir !"

Connaissant le moyen idéal de torturer gentiment ma petite amie, je me mis à la chatouiller. Elle partit dans un fou-rire tel qu'elle en perdit à moitié le souffle.

"A... arrête ça tout de suite, es... espèce de tocard ! Je p... peux plus respirer !"

Un sourire satisfait s'étira sur mes lèvres.

"Reconnais ta défaite, dans ce cas."

"Je me rends, je me rends ! Arrête !"

Je rigolai et finis par obéir. Me redressant légèrement, je serrai la belle brune contre moi et soufflai à son oreille :

"Tu ne peux pas m'échapper. Je serai toujours là."

"Ça tombe bien. Je compte bien te garder auprès de moi pour toujours."

Elle m'embrassa. Puis on resta encore quelques minutes l'un contre l'autre, avant qu'Evie ne finisse par se détacher doucement de mon étreinte.

"Je resterais bien comme ça encore des heures, mais vu ça doit commencer à faire un moment qu'on est là, je pense qu'on ferait mieux de nous habiller et de rejoindre les autres. Sinon, j'ai peur qu'ils viennent nous chercher par la peau des fesses et là, bonjour le moment gênant..."

Je fis la moue.

"Mais... j'aurais bien voulu qu'on reste encore un peu comme ça moi..."

Evie rigola.

"Je sais amour, mais on peut pas rester ici indéfiniment, on va finir par se faire cramer."

Devant ma mine déçue, elle ajouta d'une voix séductrice :

"Ne t'inquiète pas, ce qu'on vient de faire n'était qu'un avant-goût comparé à ce que je te réserve lorsqu'on sera au refuge..."

Ses mots éveillèrent une drôle de chaleur en moi.

"Tu sais comment me donner envie, toi."

"C'est mon talent secret."

Je finis par capituler. On s'habilla et on sortit de la tente, main dans la main. En effet, heureusement que personne ne nous avait surpris ou entendus, sinon ça aurait été super gênant. En chemin, on croisa Thomas.

"Ah, vous voilà !", s'exclama-t-il. "Ça faisait un moment que vous aviez disparu de la circulation, j'étais en train de me demander ce que vous faisiez ! Moi et les autres, on était à deux doigts d'aller vous chercher !"

On avait VRAIMENT bien fait de se bouger, tout compte fait.

"Eh bien maintenant on est là.", dit la brune en haussant énigmatiquement les épaules.

Mon immortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant