Force et honneur tel est ma devise

Partie 4

" J'ai perdu beaucoup de gens la plupart violemment pour des histoires de manque de respect ou d'argent. La mort mets tout le monde d'accord fais oublier les causes soit tu relativises, pètes les plombs ou te laisse aller, je pleure pas mais mon écriture est salée. Je réalise toujours pas qu'ici bas je te reverrais plus. Quand mon regard été gris tu me ramenais du soleil, tu me disais toujours t'inquiète Limsa y'a pleins de gens qui t'aiment. Tu disais hamdoullilah même quand tout aller mal, c'est toi tout craché ça. Comme quoi la vie ne coûte rien t'es jamais sur d'être la demain. Pour toute les générations sacrifiées, les corps rapatrié. Les mères en deuil et les hommes qui vont prier pour les chers qu'on voit plus, un jour viendra notre tour et la vie continue. Du Fond du coeur en toute sincérité à bon entendeur, je dédie ces vers aux gens conscient de la réalité, je te parle de celle qu'on a vécu, celle qu'on vit celle qu'on vivra certainement si on survit. Le temps passe et je peux pas le retenir trop de cœur, trop de nerfs et j'arrive pas a me contenir je suis pas heureux moi, bref c'est personnel, c'est mon destin je l'accueil les bras ouvert."

J'ouvre les yeux, cet environnement m'est familier. Cette odeur me file la nausée. J'essaie de me relever mais j'y arrive pas. J'ai la tête qui va exploser, j'entends des bourdonnements, l'impression d'être dans la peau d'un soûlard, qui aurait pris sa dernière cuite. J'appelle une infirmière à l'aide de la petite sonnette qui se trouve juste à côté de moi, je sonne et elle rapplique aussitôt.

" - Enfin vous vous êtes réveillé, vous nous avez fait une frayeur !"

"- Qu'est-ce qui s'est passé?"

" - Ne bougez pas, je vais prévenir votre famille !"

Pourquoi elle me répond pas, elle esquive mon regard tous des flipettes, aucun courage. Mais de quelle famille tu me parles ! Les liens ont été brisés, après toute cette merde qui l'a engendré Yema n'a plus intérêt de me parler de cette vermine. Elle devra faire un choix, lui ou moi ! Je ne veux plus avoir affaire à ce genre de personne. Je me sens sale de porter le même blaze que lui. Je comprends mieux Baba, l'Hachouma ( la honte) qui doit supporter tous les jours, à trop porter son fardeau il s'est niqué le dos, il n'a plus la carrure aussi solide qu'à l'époque mesquine. Tous les jours il est confronté à écouter des phrases du genre:

" C'est votre fils Yaniss B****?"
" Ta vu le fils à B**** il la fait ça, la honte pour les parents. "

Putain de quartier de merde, marre de cet affichage au quotidien. Envie de tout plaquer comme Kayna Samet, Yema vient partons loin. Je vais bientôt toucher l'héritage de mes blessures. Ces putain de médecins n'ont pas su faire leur boulot correctement, pressé de partir en week-end plus tôt. Je te jure je te paierais une villa loin de cette tess, loin de cette merde. T'inquiète pas t'aura plus à supporter leur commérage de merde. Tu verras Yema je te le promets, je récupèrerais le sourire que l'autre connard t'a volé. Je te garantis dès que j'aurais quitté ce putain de lit, dès que je serais remonté sur mon fauteuil je me battrais corps et âme pour te rendre la vie facile. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir et bien plus encore. Tu verras ceci ne sera qu'un mauvais souvenir et loin derrière nous. Il faudra ce lever de bonne heure pour nous trouver. On partira en sous-marin, tard la nuit. Toutes tes copines qui viennent à la maison ne les préviens même pas, ce sont toutes des focus, hypocrite, jalouse. À l'exception d'une ou deux seulement le reste est à foutre à la poubelle. Yema toi aussi tu dois faire le tri et le vide autour de toi.
Une infirmière entre est me sort de mes pensées.

"- Nous avons prévenu votre famille ils sont en route. Ils ne vont pas tarder ! N'essayez pas de vous lever. Restez allongé. Vous avez besoin de quelque chose ?"

Elle est marrante celle-là, rester allongé ou assis c'est la seule chose que je sais faire. " Ne vous levez pas" me dit-elle avec un sourire vicieux. Envie de l'emplâtrer contre ce mur à la couleur maussade . Voilà tout ce dont m'inspire cet endroit, de la haine et du mépris.