" Ma colombe à frôlé la mort, ma sista de cœur veut me quitter, mon frérot est parti rejoindre les cieux. La vie s'acharne contre moi ! Tel un comptable, je comptabilise le mal que cette pourriture de vie m'a offert. Pourquoi mon destin me joue t-il toujours de sale tour ? Je ne serais donc jamais tranquille ! Pour l'instant je dois la retrouver. "
Tour du bâtiments terminé, et toujours pas de Leyna à l'horizon ! Que faire ? Prévenir le personnel ? Non j'ai pas confiance en celui ci ! J'appelle aussitôt Mehdi, les mains tremblante je compose son numéro.
- " Wesh poto, quand t'es sorti de la chambre t'a pas croisé Leyna ? "
- " Wesh khey non je ne l'ai pas vu ! Pourquoi frère y'a un blème-pro ? "
- " Ouais un méchant problème, elle m'a écrit une lettre, on peut pas dire qu'elle soit des plus joyeuse ! J'ai peur qu'elle se foute en l'air."
Je sais que la phrases que je viens de proférer à eu un impact énorme pour Mehdi, mais je peux pas passer par quarante mille chemin. J'ai pas le temps pour le tact.
- " Qu'est - ce que tu racontes zine ? Attend J'arrive tout de suite ne bouge pas dans 5 minutes je suis al. Je décolle maintenant. "
- " Ok à suite-de ! "
J'ai peur qu'elle aussi me la fasse à la fou, elle est juste perturbé mentalement, épuisé moralement et physiquement. Normalement ça va lui passer, elle peut pas me laisser seul comme un chien derrière elle. Je pourrais pas le supporter. La vie, si j'aurais pu éviter de la côtoyer, je l'aurais fait. Crois moi que si j'avais eu le choix, je l'aurais rembarre sec. Dommage qu'on nous ne demande pas notre avis. Quelques minutes plus tard Mehdi déboule en furie dans la chambre, m'arrache le phone, commence à chercher son numéro dans mon répertoire et riposte :
- " Wesh, aller en voiture c'est bon je l'ai localisé avec ton GPS grâce à son numéro j'ai réussit à avoir sa position. Elle se trouve dans la cité des " forge" apparemment c'est sur Paname frère on à de la route à faire. "
Je dois dire que le cadeau qu'il m'a offert est très utile, car c'est pas avec mon "3310" que j'aurais pu la localiser.
- " Putain t'es vraiment un cerveau frère, va y envoi les clées de t'a gova. Je peut pas rester immobile sans rien faire. Laisse je conduis sinon je vais devenir ouf."
L'adresse qu'elle ma donné la dernière fois ne correspond pas avec celle-ci. Putain je crois bien que c'est celle de ce zemel. Merde elle est parti chez son géniteur. Elle veut mourir c'est sur.
Je monte dans la gova, clé sur le contact.
Première... Deuxième... Troisième... J'accélère, je fais rugir le moteur. Il hurle, tout comme mon cœur qui braille de douleur. j'enclenche la cinquième, à 220 sur l'autoroute, je sème toute les tur-voi qui se trouve devant moi. Mehdi à côté qui me demande de ralentir, car il tiens à son permis , mais surtout à sa vie. Ça fais plaisir de voir quelqu'un qui aime tant ce bas-monde. Mais si je ralentis c'est Leyna qui le quittera ! Dans ma tête c'est flou, le brouillard complet j'accélère sans même savoir ou je vais, mais j'arrive quand même à destination. C'est sûrement l'instinct fraternel qui m'a conduit jusqu'ici. On se gare en bas des tours. Maintenant reste à demander à la populasse s'il la connaisse. J'aperçois au loin une bande de jeune adossés contre le mur. Mehdi court leur demander s'ils connaissent "Leyna E*****".Le quartier c'est un peu comme le journal local, si t'a une bonne tête ils te donneront tous les renseignements nécessaires, autrement passe ton chemin. Mehdi a le même faciès qu'eux aussi cramé ça fera l'affaire. Il a réussit par avoir le numéro et l'étage de l'appartement.
Direction bâtiment 2B, étage 7, sans ascenseur je sent que je vais cracher mes poumons voilà pourquoi il faut que je me mette au sport, aucune endurance, aucun souffle. Je galère à monter, chaque pas que je fait est une réelle souffrance, mais c'est pour la bonne cause. J'ai pas le droit de me plaindre sachant qu'elle risque sa vie. Nous voilà arrivé porte Nº51. Des cris inondent l'appartement. Mehdi essaye d'ouvrir mais en vain, la porte est fermé à double tour, il sonne personne ne daigne à ouvrir alors il l'enfonce. Premier coup, deuxième coup rien n'y fait il riposte:
- " C'est une porte dé-blin frère on peut rien faire. Trop solide."
- " Va y bouge de la ! Moi je vais te l'ouvrir tu vas voir c'est quoi le dé-blin toi. "
Tu crois que je me suis tapé des milliers de kilomètres pour l'entendre se battre avec ce zemel sans rien faire. Je prends mon élan, je vois rouge devant moi. Tel un taureau qui voudrais encorner son toréador j'y vais sec, boum en un seul coup la porte s'ouvre. J'aperçois, son connard de géniteur gun à la main, Leyna pareil. J'ai l'impression d'être dans une autre dimension. Pourquoi se faire autant de mal hein ! Pourquoi s'obstiner à vouloir une descendance si c'est pour l'envoyer au trou direct. Putain il veut voir sa môme six pieds sous-terre, il l'imagine entre quatre planche de bois, c'est insensé. Je contemple cette scène sorti de je ne sais ou. J'ai pas de mot pour d'écrire ce qui se trouve en dessous mes yeux. Je supplie Leyna de poser le gun et de venir vers moi, pour qu'on se casse le plus loin de cette vermine.
Elle me reluque, la rétine tremblante, un air désespéré et riposte:
- " Salim, il a osé la toucher, je peut pas laisser passer ça, quitte à lui vendre ma vie je le buterais au moins j'aurais essayé. Les regrets ne me rongerons pas."
Elle le fixe avec insistance et lui rétorque:
- " Le jour du jugement dernier je prendrais un malin plaisir à te voir souffrir. Jamais je te pardonnerais pour le mal que tu m'as fait, jamais je te pardonnerais pour les coups que Yema a enduré, j'oublie pas les coups et les bleu, la tête ensanglanté tous les soirs, les cicatrices et les blessures c'est à vie qu'elles seront gravées. J'oublie pas les larmes qu'elle a versé à cause de ton adultère et de ta passion pour les femelles, tfou jamais je te pardonnerais pour avoir touché ton autre fille, encore si pure et innocente. Tu m'entends sale pourriture, sale merde, espèce d'ordure."
Elle débite tout cela, en tremblant, doigts sur la gâchette prête à tirer, lui face à elle l'air totalement tranquillisé. Sa gueule fou la haine, un vrai regard de dique-sa (sadique), il me dégoute. Je comprendrais jamais cette catégorie de personne, et pourtant dieu sait qu'elle est nombreuses. Envie de lui faire bouffer ses cojones pour tout le mal qui lui à fait vivre. Mehdi ne supportant plus cette situation. Les mots de Leyna sont trop poignant et blessant. Il se dirige vers ce crasseux, l'attrape par le cou, il commence à l'enchainer. Toute sa rage et sa colère y passe. Je le rejoins aussitôt, coups dans les côtes crois moi que je vais lui briser sa colonne pour qu'il ressente ce que ça fait d'avoir mal. Même si je lui brise son corps entier il ne ressentira même pas le quart de ce qu'elle a ressentir. Il lui a fait endurer l'enfer, mais s'il continue de la mater de la sorte, il pourra bientôt y accéder. Toute sa vie elle l'a vécu sur le stress, l'angoisse et le dégoût. Il a beau avoir 50 balais, je m'en balance pour ce genre de personne le respect n'existe pas. Mehdi l'attrape par le cou commence à l'étrangler, les yeux complètement rouge. Son regard fait peur à voir. J'ai jamais vu Mehdi dans cet état. Il serre de plus en plus fort sa gorge et riposte :
- " Espèce d'ordure, il est temps pour toi d'aller rendre des comptes au Très-Grand. Tu vas périr dans des flammes ardentes, c'est tout ce que je te souhaite. Manque de peau pour toi personne ne pourra payer l'addition à ta place. "
Je me dirige vers Leyna, je la pousse direction la sorti pour plus que ce connard ne la touche. Je laisse Mehdi s'occuper de ce crasseux. Tout d'un coup je reçois un coup violent qui me fais rejoindre le mur, automatiquement je tombe, c'est Mehdi qu'est sur moi. Son bâtard de géniteur n'a pas supporter que je la sorte de cette maudit appartement. Il a aussitôt giclé Mehdi. C'est pas une personne cet homme, c'est un jnoune (démon). Il devrais se pacser avec Leïla.
Mehdi qui se relève aussitôt, court pour terminer ce qu'il a commencé. Un coup de feu retentit et bam, c'est mon cœur qui s'envole.
Ce bâtard je vais le tuer aujourd'hui et maintenant, je vais lui arracher les yeux. Je plaiderais la légitime défense et si le juge n'est pas clément je finirais écroué, mais j'aurais une place parmi les martyr de ce monde. Car tuer un monstre pareil c'est tout-à-fait licite. Oser déshabiller sa chair de sa chair et la toucher, avoir des envies sexuelle et les assouvir c'est écœurant. Il se l'ai est toutes faites inceste qu'il est. Il me dégoute c'est décidé j'aurais sa peau, son corps et même son âme. Je vais lui dire de faire sa dernière prière. J'ai plus rien à perdre, il m'a enlevé ce que j'avais de plus cher ...
VOUS LISEZ
Force et honneur tel est ma devise
General FictionRéécriture fictive. Une très belle histoire avec une magnifique plume ✨