Partie 10

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"Mon cœur sous camisole, laisse que je m'isole. Arrête de me parler j'ai l'air d'un prince charmant! Éloigne toi plutôt et laisse moi seul-tout dans ma gamberge et ma solitude, y'a que la dedans que je me sent a l'aise. "

Une voix sage et douce, profère mon blaze.

- "Salim, Malaba wouldi (mon fils), ça fait plaisir de te voir! Comment tu vas? Ta mère sa va ? Ton père ..."

Le bonjour habituel des daronnes. Elles te questionnent sur toute la populaces, les bonjours qui durent une éternité. A cet instant même j'ai qu'une envie de prendre les commande de mon fauteuil et de partir loin. Mais c'est loin de connaître les daronnes rebeu, une fois quelle ton sou la main elle te lâche plus, te fessant l'inventaire de ce qu'il y'a dans leurs placard. Commençant par " Tu veut un café" ; finissant par " Viens manger le couscous". Bref les blabla habituel, mon vieux corps qui empeste l'hypocrisie est toujours présent, mais mon esprits c'est fait la belle y'a belurette déjà ...

- " Selem halti, ça va hamdoulliah, merci c'est gentil. Je vais vous laisser Allah y 3ounkoum ( qu'Allah vous aide) selem."

Je commence a prendre congé, aussitôt retenue par les :

- " Non wouldi, reste tu viens juste d'arriver, tu veut manger quelques chose, boire? "

Non! Putain tu vois pas que je suis qu'une ordure, a penser qu'à ma propre poire. Ne soyez pas heureux de me voir, je ne suis qu'un sale hypocrite doublé d'un égoïste. Si ce n'était pas pour "Elle", jamais je n'aurais franchi le seuil de cette porte.

J'ai trop de respect pour celle qui a mis au monde mon frangin, c'est une femme en or, avec une foi inébranlable. Putain aucune rancune envers nous, c'est a cause de cette raclure que son propre sang c'est fais descendre. Malgré tout, elle garde la tête haute. Une autre ne m'aurait même pas adressé la parole, pensant que je ne suis que de la mauvaise graine, de la mauvaise fréquentation et que indirectement son fils c'est fait descendre par ma faute... Je me sent sale je peut pas imaginer parler ne serais-ce que le temps d'un café avec elle.

Mon téléphone sonne, y'a bien longtemps qu'il c'était fais oublier.
Numéros masqué, j'ai une tête de Zorro qui ça peut bien être. Je décroche :

- "Allo!"

- " Oui, Allo Salim, c'est Leïla. "

Mais qui c'est cette vieille meuf, je raccroche aussitôt c'est quoi ces slata. Je commence a taper un monologue solo, histoire d'échapper au café de halti, prétextant que ma madre a besoin de moi. Ce prétexte fonctionne toujours. Je quitte l'immeuble.

Le téléphone sonne encore, envie de le jeter par terre et de rouler dessus a l'aide de mon fauteuil, voilà le seul avantage d'être dessus.

Je décroche :

- "Allo, mais t'es qui toi merde ?"

- " Allo, Salim c'est Leïla!"

- " Va y bouge je te connais ap, vieille meuf, j'ai pas ton temps ciao."

Elle commence a me les briser sérieusement, même si ça fait belurette qu'elles le sont déjà.

Une vibration me broie la main, mais elle va pas me lâcher. Je regarde l'écran de mon 3310 et oui j'ai pas les moyens de me procurer le dernier phone a la mode. En même temps tout cela m'est bien égale. Je suis pas un mouton pour suivre toute ces nouvelles tendances. L'effets de mode très peu pour moi. L'écran affiche un nouveau message. J'ouvre cette putain d'enveloppe.

- " C'est pas très gentil de me raccrocher au nez, tu dis ne pas me connaître. Mais si tu me connais très bien, sauf que tu ne m'a jamais laissé le temps de me présenter, alors je le fais par écrit. Moi c'est Leïla, la cousine de Lina."

Choqué par ce que je viens de lire, pourquoi s'obstine t-elle a me parler. Épargne moi tes discours. Quand est ce que tu comprendra que je n'aime pas les gens je suis un putain d'insociable lâchez moi la grappe merde.

Deux minutes après vibreur retentit toujours et encore.

Nouveau message

- " C'est encore Leïla, juste pour te donner rendez-vous dans ton sanctuaire comme tu la si bien dit la dernière fois. Tu sais la ou ta pris ta cuite."

Ya Comme un air de vice dans se qu'elle débite. Putain elle a du cran la petite, elle prends aucune pincette, lorsqu'elle s'adresse a moi, dis toi bien fillette on ne joue pas dans la même cours, personne a le droit d'accéder a notre sanctuaire. Wad, Mehdi et Salim seulement.

Je lui répond texto :

- " Ce sanctuaire ne peut accueillir Seulement Wad, Mehdi et Salim."

Envie d'inclure Lina dedans, mais pas envie de m'attarder à se sujets encore mois avec elle.

- " Mais, pourquoi Salim? Pourquoi es-tu aussi froid, il fait 35ºC et malgré tout je ressent un froid glacial envers toi, moi je veut seulement alléger ta peine désolé de t'avoir dérangé au revoir. "

Putain mais elle cherche quoi celle la, elle essai indirectement de me draguer ou quoi. Si c'est le cas elle a réussi à attirer mon attention. Comment sa "alléger ma peine", mon coeur renferme bien plus que des peines. Tu t'es pris pour docteur mamour ou quoi. Redescend sur terre tu ne pourra jamais rien alléger chez moi. Désolé d'être cru envers toi, mais tu ne t'appelle pas Lina. Dis toi bien que mon cœur est bel et bien pris. Pire qu'une porte de prison, personne ne peut y accéder, tel un coffre fort la combinaison contiens 4 lettres, seul Wad en a connaissance.

Pas envie de répondre, mais elle insiste.

Nouveau message.

- " Juste je serais a ton sanctuaire, a 17heure que tu le veuille ou non. "

Mais elle a complètement disjoncté celle la. Elle joue avec sa vie ma parole. Elle fait genre j'ai des couilles...

J'hésite a lui répondre, la rejoindre ou non! peut être qu'elle a le cœur en miette, besoin de parler de ses blessures mais dit toi bien ma belle que je ne suis pas le pansement de tes bobo. Mon cœur n'a rien d'un divans et mon nom n'est pas psy.

J'envoie un :

- " J'y serais, si c'est le seul moyen pour que t'arrête d'inonder ma messagerie. "

Plus aucune réponse, sûrement vexé et probablement blessé par les paroles que je viens de lui envoyer.

Ça fais du bien de ne plus sentir cet engin vibrer.

Je rentre au bercail. Porte ouvert des cris inondent l'appart...

Force et honneur tel est ma devise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant