Partie 38

14 2 0
                                    

Une boule viens perturber mon contenue gastrique, la porte s'ouvre et voilà que cette boule se transforme en haine. Un cauchemar qui se tiens devant moi. Ce pouilleux ouvre la porte, smile aux lèvres genre il est content de me voir y'a comme un air de cus-fo à travers son regard. Alors c'est dont ça, Salim part pendant un an et c'est ce habteux qui le remplace. Envie de lui tendre mon poing dans sa face envie de le crever ce rat. Il me reluque comme s'il attendait que je lui tende la main ainsi que la joue en guise de "Selem". Mais dis toi bien sale crevard que la seule chose que je suis capable de te tendre c'est uniquement mon poing ainsi que mon genoux histoire de te balafrer ta ganache de vieux crasseux. J'ai rien à lui dire, je le pousse pour ne pas le démonter sur place. Je cherche la madré, elle est dans la cuisine je l'entends hurler " Yaniss c'est qui?" Je fais apparition, la voilà muette bouche bée, les yeux écarquillés je m'approche d'elle, lui baise le front, la serre fort dans mes bras. C'est la première fois que je suis plus grand qu'elle. Ses larmes viennent mouiller mon pull. Je ne sais pas si ce sont des larmes de joie ou de tristesse impossible à décrypter. Elle me contemple et rétorque :

- " Y'a wouldi qu'est ce que t'a fait ?"

- " Yéma je suis parti durant un an dans un centre de rééducation il mon tout appris depuis le début Yéma j'ai enfin pu toucher l'héritage de mes blessures. "

Je lui prend la main, lui dépose une enveloppe ainsi que la parure.

Sa main viens écorcher ma joue. J'arrive pas à croire, c'est la première fois que Yéma me gifle. Elle doit probablement croire que je fais dans l'illicite, comme son connard de fils, ou bien elle doit m'en vouloir de pas l'avoir prévenue et de lui avoir menti. J'ai trop de respect pour celle qui à tant souffert pour moi. Je quitte les lieux je ne veut pas rester une seconde de plus dans cet appart y'a trop de mauvaise onde, ce crasseux a pris ma chambre, il s'est accaparé mon espace de vie. Il ma bouffé mon oxygène, je traverse le couloir pour rejoindre la porte de sorti vu que je ne suis plus le bienvenue ici. Le voilà devant la porte au garde à vous. Qu'est-ce qu'il me veut je suis pas d'humeur. Des que je le vois j'ai des envies de meurtre. Je le bouge du passage mais en vain je l'entend proférer à voix basse :

- " Et ouais t'a délaissé la mama tu t'attendais à quel accueil sérieusement. " suivit d'un ricanement.

La chaleur commence à monter petit à petit. Je laisse passer, je répond pas à son attaque. Je continue de marcher cette fois-ci il profère à voix haute :

- " Yéma t'es enfin débarrassé de ton handicapé de fils. "

Ni une, ni deux je lui en décolle une dans les dents, j'ai entendu sa mâchoire craquer, le coup est tellement violent, tout comme ma haine en ce moment même. Une chico vient se déposer sur le sol. Je le reluque et riposte à mon tour :

- " Et maintenant c'est qui l'handicapé ? Essuie toi t'a du sang. "

Yéma arrive affolé, totalement choqué du geste que je viens de faire. Elle l'aide à se relever une vrai tapette ce mec. Je l'entends pester des formules pas très élogieuses à mon égard. Elle me hurle dessus :

- " Ne remets plus jamais les pieds ici, c'est comme ça que tu me remercie."

Elle me jette l'enveloppe et la parure à la gueule et rétorque:

- " Reprends tout ça pas besoin de hram sous mon toit. "

Envie de lui dire que le mec qui se trouve à côté d'elle est l'incarnation du mot hram. Mais j'ai tant de respect pour elle, même si elle venait à me cracher à la gueule je ferais rien du tout je resterais impassible. Je repars silencieusement.

La vie est injuste, je peux pas lui en vouloir, Je ferais jamais le poids face à lui. Si y'a bien une chose dont je lui envie, c'est bien l'amour que tu lui porte. J'aimerais tellement que tu ressente le même amour à mon égard. Combien de fois il est rentré à la maison la gueule bourré, les narines enfariné par la blanche. Tu l'a toujours protégé, tu l'a jamais balancé au daron. Toujours présente comme son ange gardien. Et moi je reviens après une année de galère et c'est comme ça que tu m'accueil Yéma. C'est pas grave j'ai jamais eu de bonne étoile. Je suis condamné à souffrir, avec le temps j'ai finit par m'y faire. Malgré toute la misère qu'il t'a fait endurer, tu crois encore que ton fils est un saint. Tu as des œillettes qui te cache la vue. Elle est comme aveuglé par ce monstre. Comme dirait l'autre : " l'amour rend aveugle." Ce dicton te conviens parfaitement mama. J'ai jamais touché au hram de ma vie tout ce que j'ai, je l'ai obtenue à la sueur de mon front. Elle ne sait pas que j'ai galèré pendant des mois et des mois pour obtenir tout ce que j'ai aujourd'hui. Durant 21 ans j'ai souffert comme un chien, cul posé sur ce maudit fauteuil, aujourd'hui tout ce mal être a finit par payer. Elle est pas au courant des épreuves que j'ai traversé.

Force et honneur tel est ma devise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant