Partie 45

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Réveillé par les chants des oiseaux l'impression d'être dans un véritable conte de fée. Mon histoire correspondrait plus à celle de ''la belle et la bête''. La belle a embrassé la bête et du coup la bête s'est transformée en prince aux yeux de la princesse, ou encore plus similaire Esméralda et Quasimodo, je ne suis qu'un bossu, je porte mon propre fardeau dans ma bosse. Je ne comprends pas l'engouement qui y'a eu autour de moi. Deux femmes se battaient pour ma poire, à vouloir s'ôter la vie pour ma sale face de rat moisie.
Ce réveille sonne comme une poésie. Les seuls écrivains c'est nous même. Pour la première fois on commence à écrire notre propre récit. Désormais personne ne pourra nous ôter ce goût pour le bonheur. On a trop vécu dans l'ombre de celui-ci. Notre existence était synonyme de malheur. Notre destination était vouée à l'échec. Ta raison Kery on n'est pas condamné à l'échec. Si certains vise le bonheur, moi je vise la lune. Et comme « «Mister You », si j'offre la lune à ma femme c'est que ma mère a déjà tous les astres à ses pieds. Aujourd'hui j'ai compris que le bonheur n'existait pas, mais qu'on le créait à l'aide de nos mains. Comme Saïd j'ai appris à vivre avec le sourire, car puisque qu'il faut vivre autant le faire avec le sourire, se dire que le meilleurs reste à venir.
Les meilleurs partent en premier c'est bien vrai, sur terre il ne reste que la mauvaise graine, tellement que si tu t'en approche tu pourrais choper la gangrène. Le monde est pourri jusqu'à l'os Yema, mais on y peut rien c'est comme ça. On ne s'appelle pas Superman pour porter secours à toutes ces personnes en détresse. Le monde est devenu fou, la populasse n'a d'yeux que pour le fric et les bombasse. La planète est devenue sale. Mr Hulot faites quelque chose vite ça urge, car le globe terrestre surchauffe et les terriens ne font rien pour arrêter cet effet de pollutions. On vit dans un monde ou la drogue et le fictif est devenue un effet de mode. À croire que plus tu as un mode de vie salace, plus tu es respecté. Comme ''sexions d'assaut'' cette génération est devenue insensé, insensible. On s'aime mais on se fuit à cause de notre pudeur qui nous empêche de nous dire je t'aime et tous ces principes à la con et ces codes d'honneur de la rue qu'on a inventé. Notre quotidien rimes avec pure invention. Certains gars de mon tier-quart ont besoin de se faire des films pour pouvoir vivre, pour pouvoir exister, autrement ils survivent.
On veut tous s'enfuir de ce trou à rat, mais comme la ''ff'' très peu ont les bonnes références, alors il creuse un peu plus chaque jour leur trou. Perdu dans un monde de fictif et de réel, entre slatas et paillette on veut briller, mais à quel prix. On oublie trop souvent que le soleil n'a pas besoin de prix pour briller. Ils veulent tous être respecté quand tu les fixes, ils veulent que tu baisse les yeux comme le soleil t'oblige à détourner le regard lorsque tu le contemple, mais mec comment veux-tu être respecté quand même ta mère tu ne respectes pas, même tes sœurs tu ne calculs pas. Tous veulent grimper sur le podium, mais si t'a pas de valeurs et de respect ni pense même pas tu ne pourras jamais y accéder et y connaître la gloire man. C'est perdu d'avance, sans ta foi et ta piété tu ne vaux rien, rien que tu bicrave du matin au soir, tes journées se résume à dealer de la mort aux autres, mais tôt ou tard ça se retournera contre toi. Alors évite de côtoyer ce cercle vicieux, comme l'algé n'oublie pas que tu n'es qu'un poisson dans un milieu de requins. Les sous ça part au même moment que les amis en voilà un drôle de hasard. Un jour tu te réveilles seul et pauvre sans personne à tes coté pour t'épauler, car tu les as tous dénigré pour quelques billets. Tu te dis qu'est-ce que tu as commis de bon tu pèses le bien et le mal, mais ta balance ne reconnais que le mal de ta piètre vie... La gamberge m'a tenue compagnie pendant que Lina été sous la douche, elle me sort aussitôt de mes pensées par un claquement de doigts en rétorquant :
'' Les étoiles ici la terre, on va petit dèj ?''
'' Big lol j'ai rien d'une étoile.''
'' Si à mes yeux tu brilles de mille feu, tu brilles mille fois mieux qu'elle.''
'' Crois pas que tu obtiendras mon amour avec tes phrase de loveuse.''
'' Crois moi que je n'ai pas eu besoin de ça pour l'obtenir.''
'' Qui t'as dit que tu l'avais obtenu, attend j'suis pas un garçon facile moi.''
'' Pfff va y fais tourner espèce de radin big lol.''
'' Voilà tout ce que je peux te faire tourner.''
Lui dis-je en lui jetant un coussin en pleine figure et nous voilà parti dans une bataille de polochons. Après l'effort le réconfort, direction la terrasse sublime vu sur la mer, les vagues viennent fredonner un magnifique air et viennent effleurer mon ouïe. Je la reluque du coin de l'œil. Elle est tout aussi splendide que cette vue imprenable. Elle se fond à la perfection dans le décor et moi juste à côté j'ai l'impression d'être la sale tâche qui gâche tout. Bague dans la poche j'hésite à lui poser la question fatidique. À croire qu'elle va me rejeter, mais depuis le début elle ne cesse de me prouver que c'est moi, alors pourquoi j'ai peur comme une mouille. J'appréhende sa réponse. Peur de me manger un vent glacial, car la poisse à trop souvent rodé autour de moi. La malchance me lèche les bottes depuis que je suis gamin. Merde je suis un bonhomme, je mets mes doutes et mes peurs de côtés et je me lance. Je la fixe, elle me grille aussitôt en train de la contempler longuement alors elle riposte :
'' Wesh t'a beugué ou quoi ?''
Elle prend un air de caillera, car elle sait que je déteste ça. Le mot wesh à comme une sonorité bizarre lorsque qu'il sort de sa bouche, il sonne comme une insulte. Alors je l'a fixe et débite :
'' Wesh arrête de weshé chérie, j'ai quelque chose à te demander j'espère que tu diras oui.''
'' Va y demande je te dirais toujours oui.''
D'accord c'est dont ça, aucun suspense elle vient de me donner la réponse sans même attendre la question. Elle m'a mâché tout le travail, trop forte cette femme. J'ai juste à lui glisser la bague autour de l'annulaire gauche et c'est bon elle comprendra toute seule vu qu'elle m'a donné sa réponse. Alors je me lève, me dirige vers elle. Agrippe sa main gauche, sort de ma poche le solitaire et le glisse autour de son doigt.
Souffle coupé, yeux écarquillés. Elle ne comprend pas ce qu'il vient de se passer. Elle me fixe puis reluque la bague à plusieurs reprise à cette instant là nous sommes comme muet. On se parle qu'à travers nos regards.
Elle se lève à son tour et me sert fort dans ses bras et riposte :
'' C'est oui mille fois mon amour, sans toi je ne suis rien alors mélangeons nos être pour ne former qu'un.''
Je bloque sur elle, complètement touché par les paroles qui viennent de sortir de sa bouche. Elle a visé juste en plein dans le mile. Les yeux qui pétillent. Elle est devenue le souffle et l'oxygène qui manquait à ma misérable vie, car jadis j'étais un peu dans le même rôle que Cosette. Mais tout comme ''Mystique'', a l'heure où même les ambulanciers dorment, elle est venue au secours de mon cœur blessé piétinant toutes les normes. À présent nous serons unit elle et moi pour la vie

Force et honneur tel est ma devise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant