Partie 34

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Mon esprit est dans le coma, dans ma tête c'est le waï. Besoin urgent d'être greffé, je supporterais pas de vivre sans elle. Pourquoi sa mort m'affecte tant. C'est pas comme si c'était ma shab de l'époque. Ça fait qu'un an que je la connais seulement et elle a su m'attirer comme un aimant, tellement sensible qu'elle en devient attachante. Elle a un côté magnétique qui la rend indispensable, je ne saurais dire quoi ! Elle à tellement connu de galère qu'automatiquement tu te dois de la protéger. Merde j'ai beau penser à Yema et Lina rien n'y fais j'ai toujours envie de me flinguer et d'aller la rejoindre. Pourquoi je réagit comme ça, j'en est aucune idée, peut être pour aller voir si elle va bien ? Si elle a enfin trouvé son havre de paix ? Tellement de question qui reste sans réponse. J'ai tellement mal que mon cœur à fini par crever. Mon corps est présent mais mon esprit est mort. Oui je sais pas pourquoi je réagit de la sorte. Une soudaine envie me prend d'aller vider toute l'armoire à pharmacie et de me tuer a coup de cachetons. Nehel sheitane j'ai jamais eu goût au suicide et pourtant dieu seul sait toute les blessures que j'ai enduré, tout les coups que j'ai mangé en tentant tant bien que mal de les esquiver, allez savoir c'est peut être le coup de trop, il m'a mis K.O. Ce coup fatal est juste la goutte d'eau qui à fait déborder ma coupe déjà pleine à mon goût. J'ai jamais été à fleur de peau, je préfère jouer les gros dure plutôt que de laisser entrevoir un brin d'émotion, mais c'est juste une carapace, car au fond je suis sensible, émotif dans l'âme. Cœur fragilisé avec les années, plus le temps passe plus cette fragilité ne fait que de s'amplifier.

J'arpente les couloirs tel un zombie déambulant le long de ces mur blanc. J'ai l'impression d'être un psychopathe sous camisole qu'on aurait drogué à coup de calmant et drogue en tout genre. Quand un mal t'attaque le cœur soit en sur que c'est perdu d'avance. Il n'existe aucune sortie de secoure croit moi. Tu te noie seul impossible de remonter à la surface. La vie est belle ce sont les personne qui la complique et qui la rende vilaine.

Je monte en terrasse histoire de respirer un bol d'air frais, le thermomètre affiche moins 2 degrés, il est 19heure et la nuit est déjà tombé, les étoiles commence à briller. J'essai de chercher celle de Wad mais en vain, même son étoile à cessé de briller. Est-ce un signe ou simplement un pure hasard ! Aucune idée, ce soir je m'adresserais à toi par le biais du ciel gris et brumeux. Je tremble ça doit sûrement être du à cette température glacial, accompagné de ma peine interminable.

Je contemple cette constellation. ce soir, le ciel est triste comme à chaque fois qu'un malheur m'atteint. Le ciel a signé un pacte avec moi. Quand je le fixe, je me sent moins seul tout d'un coup.

Wad j'ai tellement de chose à te dire, j'aimerais tellement que tu me donne un signe pour me dire si tu es bien la ou tu es ? Si Leyna se porte bien ? Envoi moi un signe putain je vais devenir ouf. Je commence à sombrer, je creuse mon trou un peu plus chaque jour. Une larme coule le long de ma joue, je baisse aussitôt la tête pour éviter que le ciel me grille et se moque de moi. Trop pudique même envers une constellation nocturne. J'essuie cette eau qui est sorti de nul part, me redresse en soufflant un bon coup. J'essaie de renouveler l'air de mes poumons, remplacer cet air impure par de l'air pure. Une main vient me masquer la vue, j'hurle aussitôt le blaze de "Leyna". Je me retourne et aperçois Lina, regard sombre elle a sûrement voulu me faire une surprise et la voilà surprise à son tour. Elle doit probablement croire que je suis un chien de la casse, le genre de dalleux qui trompe sans scrupule. Mais elle tombe mal, aujourd'hui je suis pas en mesure de parler et encore moins d'humeur à ce qu'elle me fasse une scène. Elle me fixe longuement en essayant de comprendre qui peut bien être "Leyna". Les bras croisés attendant des explications. Mais aucun mot ne parvient à sortir de ma bouche. Alors elle se dirige aussitôt vers la sortie. Choqué de moi même, je la laisse repartir sans rien dire. Mon esprit n'est plus la à ce moment précis. Après une minute de réflexion, mon esprit refait surface comme par enchantement. Je me mets une gifle histoire de me remettre les idées en place. Je veut pas qu'elle croit que je fais parti de cette catégorie de crevard, qui veut pé-cho de la chnek à droite à gauche. Merde beauté depuis le début c'est toi et ça le restera ainsi jusqu'à que je pousse mon dernier cris. Je me précipite aussitôt pour aller la récupérer et lui expliqué tout. Je me mets à taper un sprinte j'ai jamais couru aussi vite de ma vie.

Force et honneur tel est ma devise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant