Force et honneur tel est ma devise

Partie 15

"A force de côtoyer le mal, on finit toujours mal. On préfère rester de gros bandit et garder notre éthique. Les mœurs apaise nos cœurs car on est toujours fidèle à nous même. Même si t'essaie de t'immiscer la nuit chez nous, tu ne pourra jamais admirer la beauté de nos tour car tu n'a pas nos yeux pour voir la même chose. Tu sais Nawel a dit "la cité tue les rêve poupée". Mais dis toi bien ma belle qu'une fois que tu pose un pieds ici, le mot "rêve" ce fais aussitôt flinguer de notre vocabulaire. Demande cette définition a un habitant du tier-quar meskine il ne saura te donner le sens exact de ce mot."

Endormi, j'entends Mehdi pester contre je n'sais qui au téléphone. La conversation à l'air de chauffer. Va savoir qu'est ce qui la encore traficoté pas le temps de m'attarder. Je dois me bouger pour aller voir ma Princesse a l'hospis et me barrer en suisse. Je suis déjà en retard, la montre affiche 10h00 au cadrant, le trains se barre à 12h00 j'ai Toujours rien préparer. M'en tape la seule chose qui doit être prête c'est mon fauteuil. Aussitôt les yeux ouvert Mehdi me fais grimper dessus, j'me dirige vers la salle de bain. Petit coup d'eau glacé sur le visage pour me remettre les idées en place. Le phone vibre.

" Selem Salim, c'est Leïla. Est ce qu'on pourrait ce voir avant que tu parte stp? "

Pas le times pour ses slatas a deux francs cinquante. J'éteins le phone, si elle veut elle aura qu'à parler à ma messagerie. Pas envie qu'elle gâche un moment si précieux avec ma douce. Faut que j'esquive Mehdi aussi que je l'envoi faire quelques papiers pour moi, histoire de profiter pleinement de ce moment que j'attend depuis si longtemps.

- " Wesh Mehdi, tu pourrais rendre un service a ton fréro ? "

- " Wesh toujours la à ton service frère qu'est ce tu veut ? "

- " Va y j'ai pas finit de remplir le formulaire pour la suisse, tuteur légal c'est ton rôle va voir le bib-tou il t'expliquera tout. "

- " Yé t'es falrene ( content) tu fais des jeux de mots et tout big lol. "

- " Va y qu'est ce que tu raconte tu fais reup je sais pas si je vais pouvoir te supporter toi et tes jnounes H24 couz'. "

- " Hahaha triple mdr, va y moi je veut juste l'infirmière j'te jure tu me verra même pas si c'est une bombe."

- " Va y je sent que tu va me hachem toi, aller va y viens on bouge à l'hosto. "

Ont montent dans la gov'. En direction de l'hospis sur un bon son de I'am "le mia" a l'ancienne, comme Wad l'aimait toujours à reproduire la même chorégraphie des barres rien qu'en n'y repensant. C'était le bon vieux temps. Quand on été jeune et insouciant quand le quartier nous ramenait aucune embrouille, aucune galère. En vrai il a toujours été respecté. Je sais que tôt ou tard un mec retrouvera cet enflure qui ta ôter la vie.

Arrivé à destination, Mehdi bouge voir le toubib, moi je me dirige vers la chambre de ma poupée. Le cœur qui palpite a 1000, les mains moite, les yeux humide, l'impression que je me rend a un rdv galant. Putain j'me mets a parler comme une mouille, Wesh j'accélère d'un pas deter'. Stopper aussitôt par l'autre pot colle, qui attend ferme devant la porte de la chambre tel un garde du corps. Va y j'men bat la race de toi bouge du passage.

- " Wesh qu'est ce tu fais la ? "

- " La même chose que toi, je suis venu voir Lina. Je te rappel que c'est ma cousine. Je vais lui raconter tout ce qui sait passé entre nous. T'inquiète elle va être tellement heureuse pour moi j'ai enfin trouvé mon bonheur."

Me dit t-elle d'un air sournois. Elle a complètement viré de la caraf' , elle a disjoncté du veau-cer. Envie de lui tendre mon poing.

- " Wesh arrête de raconter que de la merde. Ta pas compris que j'ne suis pas ton bonheur, il ne sait rien passé entre nous, tes une psychopathe, va y je suis a la bourre déjà bouge de la."