Chapitre 1

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Tout de noir vêtue je regardais le cercueil fixement en pensant à tous les bons moments que j'ai passé avec ma mère, mais aussi les moments où l'on s'est pris la tête, qui maintenant me semble avoir été une perte de temps énorme. Le comble c'est qu'il pleut, tout ça fait un cliché parfait : un nombre de personne incalculable en noir, des lunettes de soleil malgré le fait qu'il pleuve, les grands parapluies sombres. Tout nous rappelle à quel point ce moment est, et doit être déprimant. Mes tantes et mes oncles passent devant moi, attristés d'avoir perdu leur sœur et moi, ma mère. Je peux parfois décelée une once de pitié à la façon dont ils me regardent . Après tout je n'ai que 16 ans et je viens de perdre ma mère dans un accident de voiture, mais je ne veux pas de leur pitié. En réalité à quoi sert un enterrement ? A enterrer un mort ? Certes. Mais pourquoi y assister ? C'est vrai, ma mère n'a jamais voulue me laisser aller à des enterrements, pour mes grand-parents par exemple. Elle trouvait que j'était trop jeune. Mais aujourd'hui je ne suis plus aussi petite et pourtant je trouve ça toujours absurde. Tout le monde passent près des proches de la défunte en leurs répétant "je suis désolé, toutes mes condoléances, si tu as besoin de moi n'hésite pas". Ça me fait rire, j'ai entendue cette phrase je ne sais combien de fois en même pas une heure. De plus les gens présent à un enterrement sont censés connaître la personne et l'apprécier, mais pourtant je vois des gens qui ne s'entendaient pas avec ma mère. À eux, je veux leur crier d'aller se faire foutre et de partir sur le champ, mais à quoi bon. Tout le monde commence a partir et je reste seule. Mon esprit divague et j'ai un léger temps de réaction avant de vraiment réaliser se qu'il se passe en ce moment. Quand mes neurones eurent finit de s'agiter, la diplomatie que j'avais essayé de garder devant les individus présent disparue et à nouveau je m'effondrai, me retrouvant à terre. J'ai arrêté de compter le nombre de fois où je me suis retrouvée dans cette situation. Ma vue était remplie de larmes or je pouvais encore distinguer deux silhouettes arriver vers moi. Toujours les mêmes, je ne sais pas ce que je pourrais faire sans elles. Ce sont mes meilleures amies. Abby a les cheveux longs et bouclés châtain, elle, elle n'aime pas ses cheveux mais moi je les trouve magnifique, et elle a les yeux marrons. Ana, elle, elle les a longs et châtain aussi, ils ondulent de nature mais elle se les lisse tout le temps. Quand à moi je m'appelle Aubrey, j'ai également les yeux marron et les cheveux blonds, mais c'est pas naturel. Toutes les trois on a un caractère différent mais c'est ce qui fait qu'on s'entend aussi bien, je pense. Quand une a un problème les deux autres sont là pour lui remonter le moral ce qui fait que nos petites déprime se règlent en général assez vite. Mais là je crains qu'elles ne puissent pas m'aider autant qu'avant.
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