°•○{ Chapitre 17 }○•°

58 5 24
                                    

Pdv Cardia :

Je me réveille sans grande motivation, mais ne me lève pas. Trey est là. Encore lui ?! Enfin je veux dire, hier après les incident de la soirée, il m'a ramené dans ma chambre en m'aidant à me lever. On y a découvert les bleus dûs aux coups portés par les étudiants et il a soigné les entailles sur ma peau et mon visage alors que je pleurais... D'ailleurs je me suis endormie sans le vouloir, tombée de fatigue à cause des larmes... Trey n'est pas resté à mon chevet toute la nuit : il m'a déposé au lit une fois endormie, puis s'est chargé d'aller ranger la cuisine... Et le voilà de retour, pour changer mes pensements.

Je suis encore fatiguée... Mes yeux me somment de me rendormir mais je n'en ai même pas la force... J'ai cette horrible sensation de larmes aux yeux, celles qui sont là, qu'on sent, mais qui refusent de sortir... J'ai beau tenter de les faire couler, il n'en est rien...comme pour me dire "Eh non ! Tu ne te débarasseras pas de ton mal être ! Souffre en silence Cardia ! Souffre !"

Depuis combien de temps je n'ai pas pleuré à cause d'autre chose que ma phobie...? Pleuré de tristesse ou de douleur... La dernière fois c'était il y a longtemps...dans les bras de Mya... Elle a pleuré pour moi et Aslinn tentait de me réconforter en versant toutes les larmes qu'elle avait comme une enfant... De tristesse pour moi ou de souvenirs, je ne voulais plus les refaire se sentir mal... Donc depuis ce moment là, j'ai décidé de ne plus pleurer pour ça. De tout garder à l'intérieur. La joie et la connerie c'est contagieux, mais la tristesse aussi...

Trey : Voilà j'ai fini. Tu te sens comment Cardia ?

- ...ça passe...

Trey : Riddle ne laissera pas passer ce qui est arrivé..

- Comment il va ?

Trey : Je n'ai aucune nouvelle de lui... Je vais passer le voir, tu veux venir ?

J'aquièce de la tête sans un bruit...

Trey : C'est d'accord, prépare toi un peu et vient me rejoindre...

Un sourire amère se dessine sur son visage.. Puis il décide de me laisser seule, dans cette chambre... Je me redresse et vérifie rapidement du regard que la porte est bien fermée, puis m'habille en silence.. Avant de sortir, je prend mon téléphone avec moi et au moment d'attrapper la poignée, ce dernier se met à sonner. Mon père m'appelle... C'est pas le moment... J'ai pas eu de nouvelles de mes parents depuis la veille de mon départ... Ils se foutent bien de savoir comment je vais... Il va me parler de boulot pour sûr...

Je soupire mais décroche...

Père : Où est tu ?!

Et le "Bonjour Cardia ça fait longtemps, je viens prendre des nouvelle de ma chère petite fille adorée" j'y ai pas droit ? Pour changer...

- Qu'est ce que ça peut te faire ?

Père : Ça me fait que t'es notre fille et que tu vis grâce à nous alors ta petite fugue tu vas l'arrêter et revenir bosser immédiatement !!!

- Comme si tu n'avais déjà pas assez de fric...

Père : Ça suffit tu reviens bosser ! Bordel juste agir comme on te dit de le faire et nous rapporter l'argent que tu gagnes c'est pas compliqué !!

- Desolée de ne pas être la fille parfaite...

Désolée de ne pas vouloir être une poupée qui t'obéit au doigt et à l'oeil...

Je t'ai(me) en horreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant