Je t'ai(me) en horreur

°•○{ Chapitre 2 }○•°

Pdv Cardia :

Oh putain, ...ça y est, je crois être officiellement réveillée maintenant...ou peut-être que je suis encore en train de rêver...

La porte se referme derrière moi. Je n'arrive même pas à la rouvrir ! Elle est bloquée. En me retournant, ce que j'y vois me semble être un tout autre monde !

Une guande allée délimitée par des rosiers rouges est dessée devant moi. Malgré la beauté des lieux, une sensation étrange me parcourt. Un malaise... Quelque chose ne va pas avec cet endroit. A commencer par le fait qu'il n'a rien à faire ici. Puis il y a cette porte verrouillée dans mon dos comme si c'était voulu... Et cette atmosphère bizarre...

??? : Tien il semblerait que nous ayons une invitée inprévue pour le thé !

??? : Vous êtes en retard mademoiselle... Or, les retards ne sont pas tolérés par le Chef...

Deux hommes sont debout devant moi. Un rouquin avec une coupe en bataille et un autre, aux cheveux courts et bleus marine. Leur visage est caché par un masque de lièvre blanc affichant un sourire narquois et ils me fixent avec curiosité en s'avançant vers moi, cherchant à m'attaper...

Je me mets à courir. Peu importe où je vais. Courir pour leur échapper à travers cette allée entourée de ces rosiers droits, comme des soldats.

Je regarde régulièrement derrière mon épaule pour voir à quelle distance ces gens sont par rapport à moi...

C'est pas vrai ils se multiplient ou quoi ?! Mon anxiété augmente à chaque seconde et voilà que maintenant, ils sont QUATRE à me poursuivre !!

Eh merde ! Ils me font vraiment peur ! Mon coeur bat à vive allure... Aller. Arrete de penser à ça ! Là maintenant, ce n'est pas ce qu'il y a de plus important ! Tu dois leur échapper ! Pour ta vie...

??? : C'est inutile de courir : tu ne nous échapperas pas Miss !...

- Putain fichez-moi la paix !!! J'ai rien fais !!!

Mes jambes tremblent et mes yeux sont au bord des larmes. Je prononce cette phrase comme un appel de détresse envers quelqu'un qui pourrait me venir en aide... Mais personne ne vient... Personne ne m'entends crier... Personne n'est là... Je suis seule...à la merci de ces gens masqués...

S'il vous plait...sauvez moi... Quelqu'un... Pitié...

Je regarde derrière moi une dernière fois tandis que je cours. Les quatres hommes se sont arrêtés. En ligne droite. Laissant partir volontairement leur proie, et dévoilant leur visage pour afficher des sourires terrifiants pleins de malice...

Je continue de courir. Et me heurte à quelque chose. Je tombe sur lui. Il se lève. Me faisant tomber à terre.

Cet homme est debout devant moi. Il se tient droit et porte un uniforme de commandant blanc et rouge tiré à quatre épingles... Il n'y a aucune salissure et le tissus ne montre aucunement qu'il est endommagé... C'est pourtant un uniforme donc un vêtement utilisé très souvent si ce n'est pas tous les jours ! Il est donc parfaitement bien entretenu... Chaques plis sont parfaits... Aucune entaille sur chaque bouton... Et cette longue cape...est-elle là pour faire joli sur ce qui me semble être une parfaite poupée ou pour prouver de façon catégorique sa grandeur et sa supériorité ?...

Dans les deux cas, c'est terrifiant...! Il est parfait...! Je dois prendre mes distance de lui...! Tout de suite...! Je...! Il...!

Riddle : Selon les règles de notre magestieuse Reine de Coeur, aucun retard ne peut être toléré tout comme s'incruster à une célébration officielle sans invitation approuvée du chef actuel.

Il pose un genou à terre et me prend le menton pour ensuite me parler avec un ton à la fois malsain et avec le plus grand sérieux.

Riddle : Or toi, je ne t'ai jamais vu ma chère.

Il m'affirme par cette phrase que je n'ai absolument rien à faire ici en s'amusant de la situation et, certainement, de me voire figée sur place et presque allongée au sol...

Je me rends bien compte que je suis soumise dans cette position mais si je pouvais bouger, je ne resterais pas là... Pire qu'une angoisse ou de l'anxiété, cette poupée...ce garçon, me terrorise sur place.

J'ai chaud, mais suis gelée, figée. Avec mon coeur qui bat trop rapidement, me hurlant de fuir le plus loin possible, et mes membres qui sont incapable de réaliser le moindre mouvement. Ma respiration est si forte. On a beau être à l'extérieur, je manque d'air. Je manque atrocement d'air ! Mes vertiges font de nouveau leur apparition. Cela faisait longtemps que je n'étais pas arrivée à ce stade...

Riddle : Quelle ironie qu'une jeune femme se retrouve en ces lieux... Alors je ne te poserai pas la question une troisième fois : que fais-tu ici ?!!!

Tais-toi...! Arrête de t'énerver...! Eloigne-toi de moi...! Tu empire mon état à chaque seconde ! Je suis déjà au bord du malaise !! Espèce de timbré, tu ne le vois pas ?!!!

Je n'arrive à produire aucun sons... Même les mots ne sortent pas. Mes larmes, elles, coulent à flot devant cet homme parfait qui semble se délecter de mon état... Enfin...à mes yeux qui voient déjà cette réalité de façon déformée...

Tout est déjà flou...

Ace : E-elle n'a pas l'air bien quand-même...

Mes vertiges et mon manque d'air prennent le dessus sur mes dernières forces et je tombe. Ne voyant plus rien. N'entendant presque plus rien. Juste cette poupée masculine qui se confond entre sa colère et la panique de me sentir m'effondrer contre lui pendant une seconde. Puis, plus rien. Je perdis connaissance...

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Eh voîlà !

Ce fut une arrivée assez mouvementé non ?! x)

J'espère que ça vous aura plu !^^

A plus tard pour la suite everybody !