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Malgré tout ce que je vous dit, je suis encore chez moi, à préparer ma valise.
Je pars pour un mois entier. L'air de la Bretagne vas me faire du bien, le plus grand bien. C'est demain à quatre heures que je pars en aventure. On a quatre heures de route, quatre longues heures, assise dans la voiture . Pendant le trajet, j'ai le réflexe ou bien l'envie qui vient de regarder par la fenêtre, le paysage. Comme un chien qui regarde les passants dans la même et simple voiture. J'adore regarder les paysages la nuit, avec les néons qui flottent dans le noir et le jour, la route, les arbres, les voitures qui défilent à une vitesse folle sous mes yeux. Mes grands parents mettent tout le temps la radio ou les "anciennes musique" ça me fait du bien d'entendre tout ça, cela me fait dire que les vacances arrivent de plus en plus vite, comme les voitures dans le paysage et c'est à cet instant que je m'endors sur la vitre, le sourire aux lèvres.

Voilà que je viens de finir ma valise qui est tellement remplie que je doute encore si elle peut se fermer correctement. J'ai pris aussi de quoi m'occuper, même si je sais pertinemment que je vais pas toucher à mes bouquins, coloriages et mes crayons à dessin, juste par précaution que je les prends.

D'ailleurs je prends toujours mon grand appareil photo, noir et jaune pastel. J'ai plusieurs verres de plusieurs couleurs pour plusieurs filtres. J'adore prendre des photos de certains champs, de fleurs...

J'ai commencé mes bagages vers vingt heures mais avec mes rêveries, pensées et nostalgie voilà qu'il est vingt trois heures, l'heure pour moi de dormir.

Au fait, j'aimerais vous parler de mes nuits, comment je dors, même si cela n'importe rien à l'histoire.

Suis-je la seule à penser la nuit ?
Tellement trop penser que j'ai besoin de lumière ou de bruit pour les calmer ?

Je m'endors jamais, du moins, plus jamais sans rien.
Je met de la musique sur mon téléphone, au niveau très bas, presque sourd et je m'endors. Parfois c'est avec des led que j'ai placé sur mon miroir pour imiter les étoiles manquantes dans le ciel. La musique remplie le sons profond du "rien" du "vide" de la nuit.

Ce n'est que comme ça, que je peux dormir et rêver.

Je me réveille, il est deux heures, j'ai mal dormi mais savoir que je pars dans deux heures me rend surexcitée. Je descends mes affaires et je les fixent...je pars enfin...fini la ville. Je regarde la fenêtre, il fait nuit noire, les oiseaux ne font pas de bruits.

C'est là que je me prépare, une tenue d'une simplicité extrême. Jogging orange pastel, t-shirt blanc cassé, chignon coiffé décoiffé , gros gilet remplit de trous et sourire aux lèvres, toujours.
Je mange mes céréales favorites, au chocolat. Et il est pile quatre heures quand je suis sur le canapé à regarder ma série prête à partir.

Mes grands parents m'appelle.

- Allô Anaëlle ? Oui, nous sommes sur le petit parking tu nous rejoins ? Oublie pas d'envoyer un message à tes parents sur le fait que tu sois partie.
- D'accord à tout de suite.

Je prends un papier et j'écris " je ne suis plus parmi vous :) bisous. "

J'attrape ma valise et mes sacs, ouvre la porte en grand et d'un coup un vent arrive. Je m'arrête devant ma porte, les bras en grand et doigts écarter, je prends une grande inspiration, sourit, rattrape mes bagages ferme la porte et cours jusqu'au parking en regardant la lune et le nuages.

Je suis amoureuse des nuits d'été.

AnaëlleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant