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Je me pose avec lui sur le canapé avec un cookie dans la bouche.

- Tu en mange souvent ?
- De quoi?
- Des cookies.
- Haaa okay et bien oui souvent haha.
- Si je te fini le paquet ?
- N'y pense même pas.

On se met à rire, sans même savoir pourquoi.  On s'amuse voilà tout. Jusqu'à commencé des batailles de polochons.  Les fameuses batailles...ça m'avais manqué.

Ont renverse tout, ont rigole, ont saute ont cours partout,  comme des enfants de sept ans. Heureusement personne peut nous voir dans cette folie. Nous sommes les seuls à savoir à quel point l'autre peut le devenir. Soudain,  Aaron tombe sur un meuble et moi, folle que je suis je n'y prête pas attention et je tombe à son tour, sur le dos d'Aaron.

- Argh! T'es lourde!
- Et toi pourquoi tu es tombé idiot!
- C'est pas ma faute c'est qui qui a commencé !?
- C'est moi et alors!?
- Hahaha!

Soudain il se remet à rire, comme la dernière fois dans le manège,  alors il peut être aussi heureux même sans les manèges et les sensations ?

Je me relève et m'assois sur le sol, essoufflé.
Il fait de même et il me fixe.

- Aaron, il est où ton frère ?
- À son cours. Et toi?
- Chez moi.

Je le fixe, encore rouge par l'oxygène, pas l'essoufflement. Nous sommes juste à côté,  rien de plus et pourtant...je le trouve plus proche de moi que d'habitude.

C'est ainsi qu'il se rapproche de moi d'un coup et m'embrasse sur le champ. Comme si c'était prémédité. 

Il sert mon visage au sien comme si que je pouvais un jour partir. Il me colle contre le mur...jamais je l'avais vu ainsi. Et pourquoi maintenant ?

Mais mes bras l'enlace et je le sert encore plus fort. Nous sommes tout les deux rouges, à bout de souffle mais avec cette attirance soudaine on ne se lâche plus.

Il s'arrête et recule...pourquoi...

- Anaëlle je suis désolé...
- Pourquoi ?
- Comment ça ?Par tout ce qui nous arrive,  je ne sais même pas ce qui m'a pris.
- Je comprends.  Tu veux arrêter c'est ça?
- C'est ça.
- Je comprends...encore une fois.
- Tu veux arrêter toi?
- Si tu veux oui. Nous sommes quitte. Je t'ai embrasser, tu viens de le faire, j'ai le souffle coupé...tu viens de ressentir quoi?
- Pas de l'amour...mais de l'attirance. Et toi?
- Je ne sais pas...de la surprise et de l'attirance.
- J'ai l'impression que ça gâche tout...on était pas comme ça avant.
- Ce n'est pas faux. Mais nous avons grandit, du moins je pense.
- Grandir et un grand mot. Nous avons pas grandit, la preuve, on joue encore  à à cache-cache et aux batailles de polochons.
- Mais d'une autre manière...écoute,  voilà ce qu'on vas faire, nous allons rien oublier à part les baisers, ça on efface.  Ça te vas?
- Ça me vas.
- Très bien alors marché conclu !

Je lui tend ma main pour qu'il me la serre, ce qu'il fait. On oublie rien, on oublie les baisers, les moments fort et puissants, on oublie donc nos meilleurs moments. 

Quelques heures plus tard je part de chez lui je vais au grenier et je m'effondre. D'un coup...je pleure,  je renifle, je bave, je suis si moche quand je pleure...

Je reste comme ça et cette fois personne m'appelle et t'en mieux.

Oui Aaron...nous avons grandit,  c'est pour ça qu'on s'interdit.

AnaëlleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant