IV

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Quelques heures après j'entends des gravillons frotter aux roues, s'écraser sous le poids et les roues de la voiture. Celle-ci n'est même pas arrêter que j'ouvre la porte et cours vers mon arrière grand mère.

Je la vois, sourire aux lèvres, yeux plissés, elle nous attend. J'ouvre sa porte transparente qui est en face d'elle et la prend dans mes bras en lui faisant la bise.

- Coucou mémé !
- Oh bonjour Anaëlle ! Alors, tu viens me voir avec tes grands parents ?

C'est là que mes fameux grands parents arrivent. Ma grand mère dit bonjour à sa mère et mon grand père lui dit bonjour, rempli d'humour.

Je pose mes affaires dans la deuxième chambre, la petite. D'ailleurs c'est toujours la même.
Mur rose avec des toutes petites moulures d'époque, sol en carrelage blanc, un lit totalement basique, un canapé clic-clac décoré de deux poupons, une table avec un bouquet et une vitrine rempli de photos et de fève qui est la fameuse collection d'ici . Comme la dernière fois, encore la dernière fois et il y a dix ans encore.

Je regarde toujours les photos même si je les connais par cœur, une photo de moi et ma maman, d'une de mes cousine, une autre avec mes cousins...

Dès que nous rentrons dans cette maison, ont peut ressentir la joie et le fait de ne plus être autant stressé.

C'est là que je me dirige vers ce fameux grands terrain que je vous ai parlé la dernière fois. Je déambule dans les grands arbre et voit la maison d'Aaron et d'Adam. Elle est grande elle aussi. C'est que des grandes maisons dans ce coins là.

Et c'est là que je le vois, par sa fenêtre de chambre au loin. Ils sont là.

Je me dirige vers celle-ci et je vois sa mère.

- Bonjour madame. Je viens d'arriver et j'ai vu Aaron dans sa chambre, il veut  venir où...?
- Salut Anaëlle, bah écoute vas dans la maison écoute tu connais le chemin haha!
- Haha! D'accord.

J'entre dans la maison, je vois la mezzanine en haut. Je monte et me dirige vers la chambre de Aaron. Je commence à toquer, il ouvre, et je le vois.

Il à grandit, cheveux toujours aussi brun et décoiffé,  yeux marron mais toujours un léger éclats de vert, bouche épaisse et rose, pommettes toujours aussi claires.

Comme à chaques fois, je regarde chaques détails de chaques personnes. Je trouve que en regardant bien une personne, celle-ci à beaucoup plus de charme.

- Aaron, salut.
- Ça faisait longtemps... Anaëlle.
- Alors, un cache-cache?
- La nuit si tu veux, c'est mieux comme c'est plus compliqué.
- Pourquoi pas. Adam n'est pas là ?
- Il est à son cours.
- Ah d'accord.
- Ton frère est là ?

Ah oui, je ne sais pas si je vous l'avais dit mais ont joue tous ensembles. C'est un peu une tradition entre nous . La meilleure des traditions sans doute.

Aaron est souvent direct au niveau de ses paroles, cela pourrait blesser certaines personnes mais pas nous.

- Oui il est bien présent.
- Cool. Aller viens.

C'est en disant ces mots qui pars direct. Il descend l'étage et me sert un verre de jus d'orange. Il se prend des cookies et m'en passe deux. C'est des choses banales mais je sais une chose: Ça m'avais beaucoup manquer.

- Tu veux faire quoi après ça Anaëlle ?
- Eh bien...à toi de voir. Je sais pas en réalité, aucun de mes amis sont comme toi j'ai pas l'habitude d'avoir ce genre de question.
- Tu as un vélo ?
- Dans la grange de mon arrière grand mère oui.
- Très bien, en route.
- Hein?
- Chut.

Il me dit par la suite de me dépêcher de prendre mon vélo car il avait déjà le siens dans les mains.
Nous sommes partit sur la route que j'ai prise pour venir ici. Il s'arrête sur un coin perdu. Encore ces fameux coins perdus.

C'était dans un grand bois. L'humidité étaient bien présente, Les bois était grand, froid. Le sol était remplis d'herbe, de terre humides, de flaques d'eau et de fourmis et autres.

- Aaron tu m'emmène où là ?
- J'ai un endroit ici. Je le nomme "piscine".

C'est là que je pouffe de rire et lui aussi.
Un mot si banale pour un endroit peut-être unique.

- Piscine tu dis ?
- MA piscine. Regarde.

Je me suis tromper. Un endroit unique. Cela se voit. C'était le seul endroit qui pouvait être aussi beau. Le mot "piscine" était même en dessous du mot "banale" 

Je voyais un grand espace remplie d'eau, tellement claire. On pouvait voir les feuilles d'arbres qui était sous l'eau. La lumière de ce bois traversait cet espace. Les couleurs était réunies pour en former qu'une. Ont entendait les oiseaux se parler entre eux. Cet endroit ne pouvait pas avoir de mot.

AnaëlleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant