Anaëlle

XI

Ma très chère Elise, ma chère amie.

J'espère que tu te porte bien, que tu regarde le ciel avec passion, que tu voyage.

De mon côté tout vas pour le meilleur du monde. Je suis "chez moi" on vas dire.
Tu te souviens de mon ami Aaron ?
Je te parles souvent de lui. Il m'a montré un superbe paysage, un espace hors du commun ...si seulement tu pouvais voir cela.
Je ne sais même pas si je peux t'en dire plus.

Je grimpe aux arbres pour regarder jusqu'au étoiles mais la réalité m'attrape pour que je tombe dans une botte de foin.

Ma chère Elise si seulement tu serais à mes côtés.

Je repars dans trois semaines... déjà. Cela me manque déjà, j'oublie déjà les souvenirs d'hier. Alors pour pas les ignorer j'écris une petite histoire de mon côté car après tout, on ne sait jamais.

Oui...on ne sais jamais.

Désolée d'être si nostalgique. Mais ma tête pense déjà trop.

Dit moi ce que tu fait pendant ton temps libre, dit moi qu'elle personne tu rencontres, que tu rencontreras. Raconte moi tes journées pour que je me sentent moins seule. Ramène moi une lettre avec un joli timbre.

Pense à moi comme je le fais pour toi.

Tu me manque Elise.

Ps: Embrasse ta famille de ma part.

Anaëlle.

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Voilà le genre de message que j'envoie. Toujours rempli d'amour et d'amitié. Car cela rend les personnes heureuses.

C'est à la fin de cette lettre que j'entends ma fenêtre se faire toquer. C'est Aaron.

C'est souvent lui qui arrive pour nous voir et souvent moi pour savoir si il veut qu'ont se voit.

- Oui? C'est pour?
- Anaëlle ne fait pas la secrétaire haha!
- Chut parle moins fort, mes grands parents ne savent même pas que je suis revenue.
- Comment ?
- Je suis passé par ma fenêtre pour rentrer, je l'avais laissé entrouverte exprès.
- Très bel audace.
- Merci très cher Aaron.
- Tu as quoi dans les mains?
- Une lettre pour une amie. Je vais la faire poster maintenant.
- Je peut venir ou bien tu veux y aller seule...?
- Oh alors...
- J'ai su que tu voulais être seule la dernière fois, remarque je te comprends.
- Pardon d'avoir mal réagi.
- Non non c'est okay. Tu vois ?

C'est ainsi qui me lâche son sourire. Un sourire à la fois sans gêne et gêner.

Nous partons vers une boite aux lettres assez spéciale pour nous. Du moins elle est à la ville mais nous l'avons graver il y a maintenant cinq ans. Nous voilà devant celle-ci, à la toucher avec un grain de nostalgie... encore.

- Tu te souviens Aaron ?
- "A and A" bien-sûr que je me souviens.
- Nos prénom commence par la même lettre, c'est assez drôle.
- En effet.
- Bon et bien, le facteur vas chercher la lettre dans la boîte maintenant.
- Je peut te montrer une chose? Une chose qui existe encore ?
- Bien-sûr.
- Viens.

Nous voilà repartis à rouler sur le chemin gris fait de béton...les routes des villes...