XVII

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- Me montrer...ce que tu ressens...dans la grande roue?
- Oui pourquoi pas, après tout on est déjà dans les airs.
- Cela fait cliché est suspect...
- Mais pas inatéressant et sans effets...
- Très bien...

Il me sourit et me montre son autre visage, son air...un souscil levé et un autre non...

Il me fait peur...j'ai peur de ce qui compte faire...nous sommes au deuxième tour, nous avons payer pour trois...

Aaron se rapproche, se rapproche...jusqu'à que je sente son nez sur le mien. Il posent ses mains toujours aussi froides sur mes joues brûlantes...l'atmosphère à totalement changée, d'un coup, "paf!", j'ai failli rester dans les airs mais je pense que je le suis maintenant.

Je ferme les yeux, par peur et tensions, je sais qu'il me fixent toujours, il sourit même...et soudain...il...s'arrête . Le manège, l'attraction prend fin. Tout prend fin, une disparition, un souffle coupé.

Aaron se redresse...je reste encore sous le choc pendant même pas 1 seconde, je ne respire plus mais je sort de cette attraction.

-Dommage. Tu ne sais pas ce que je ressens.
- En...effet.
- Ça vas...

J'expire, la tête rouge, le corps bouillant, je tremble littéralement de frustration et je me demande pourquoi il est pas aller plus vite.

Le cliché des films c'est quand le garçon embrasse la fille. Pourquoi il ne l'a pas fait ?

- Tu comptais faire quoi ?
- Rien...de bien spécial.
- Aaron...
- Oui?

Il se retourne, du moins retourne sa tête, son visage...je suis sur la pointe des pieds et je lui tombe au visage pour l'embrasser. L'embrasser directement. L'embrasser sans avoir pris de souffle avant. L'embrasser à en ne plus respirer. L'embrasser avec mes mains coller à sa mâchoire. L'embrasser en fermant les yeux, en étant plus rouge mais pourpre, l'embrasser à en avoir mal...l'embrasser car en réalité c'est ce que je ressens.

Ses yeux sont fermés mais surpris. Sa mâchoire et ferme et contracté, je veux rester ainsi, à l'embrasser encore et encore, jusqu'à en pleurer de tristesse car je ne l'ai pas assez fait. Mais je lâche je détourne le regard...je vois quelques ombres nous fixer...l'embrasser jusqu'à en pleurer...

- Je suis...désolé Aaron...je ne pensais pas que...en fait..
- Anaëlle ...c'est ce que je voulais faire mais je n'avais pas la force...merci de l'avoir fait pour moi.
- Je ne sais pas ce que tu ressens...tu en sais plus sur moi maintenant.
- Tu le saura peut-être.
- Dit moi...pourquoi tu voulais le faire ?
- T'embrasser ? Parce-que c'est ce que je ressentais.
- "c'est ce que tu ressentais " bien évidemment.
- Embrasser une personne,  Anaëlle,  ce n'est pas que pour amour mais aussi pour montrer à quel point nous sommes nous même pile ce moment là.
- Tu ne m'aime pas ?
- Je t'aime. En grande amitié...presque proche de l'amour lui-même, je ne sais pas en réalité . Et toi?
- En réalité...moi non plus j'en sais rien.

En réalité, ce n'était qu'un simple baiser. Aaron m'a montrer une autre façon d'exprimer ou de montrer cette action.

Nous avons continué notre route, nos attractions, comme si de rien n'était...c'est triste ? C'est pas comme les autres livres,  ce n'est pas les clichés...c'est dommage ? Et bien...peut-être bien en effet.

AnaëlleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant