Anaëlle

XVIII

En Bretagne, soit il fait beau soit il pleut. Maintenant que j'y pense il peut faire beau alors qu'il pleut.

Aujourd'hui le ciel pleure mais il est beau. Le ciel est énervé et il fait lourd. Je suis dans le grenier, à rechercher des trucs anciens, des trucs que j'aime, comme des anciennes lampes, armoires, livres, draps...

Comme je vous l'ai dit, j'aime les trucs de vieux. J'aime le vieux, les vielles choses, les vielles babioles.

Quand tu es sous un toit, pendant la foudre et la chaleur, l'atmosphère change...elle transforme cet endroit. Comme si tu t'étais téléporter dans une autres époque, dans l'époque de ces choses...les années soixante ou cinquante.

Je reste...assise sous la poussière de cet endroit, sur le sol, sur ces vielles choses...je les fixent comme si je les avaient connues. Mais une nostalgie arrive de nulle part et je ferme les yeux, j'imagine ces choses revivre, je me sens triste.

Mais ma grand mère m'empêche d'être comme ça en criant "Anaëlle tu veux jouer au Scrabble avec nous ?"

Je descend, et je les vois, un thé à la mains de n'importe quel saveurs, souriante, il est temps de jouer, de penser à autre chose même si en réalité j'aime aussi cette sensation.

Après cette partie, je leurs dit que je vais faire un tour. Ils me demandent pourquoi avec un temps pareil mais je leurs dit...

- C'est pour mon imaginaire.

Je sort avec mon manteau, ma capuche sur ma tête, vélo à la main et je me dirige vers nul part. Je me dirige vers une route inconnue, jusqu'à que je trouve un petit village.

Je m'arrête devant l'odeur d'une boulangerie j'ai quelques sous sur moi alors cela feras l'affaire.

J'entre et je vois le boulanger et la boulangère surpris que quelqu'un entre avec ce temps. Remarque, j'apparais avec mes cheveux de pluie, mes cheveux brun, mon manteau trempé, mes doigts gelés.

- Madame n'avait vous pas froid !?
- Non non pas du tout, je peux commander?
- Oui bien-sûr je vous écoute.
- Un pain au chocolat aux amandes je vous pris.
- Pas de soucis cela feras un euros quarante.
- parfait. Merci au revoir.

J'adore ces petites choses mise à part que c'est pour cette cause que j'ai plus d'argent. Je mange ce pain dans un parc sous un toit. Je regarde le ciel pleurer...remarque je peux pleurer aussi...car cette fois-ci il me reste vraiment deux semaines...

Je rentre deux heures après, la pluie et devenu un torrant de pleurs le temps ne s'arrête pas.

Je marche vers chez mon arrière grand mère et je vois au loin Aaron devant chez lui, sous la pluie.

Pourquoi dès qu'ont se voit il pleut ou bien il fait nuit?

- Hey Aaron.
- Hey Anaëlle .
- Ça vas?
- Yep. Et toi?
- Nostalgique, tu fais quoi sous la pluie?
- Rien. Je le suis aussi...nostalgique. Et toi tu fait quoi sous la pluie?
- Je me balade.
- Tu te balade sous la pluie !?
- Toi tu reste bien...sous la pluie.
- Ce n'est pas faux, tu veux rentrer?
- Pourquoi pas.
- Okay, je vais te faire une boisson, thé ou café ?
- Thé.
- Vas dans la salle de bains et prend toi une serviette pour au moins t'essuyer les cheveux.
- Ok j'y vais.

Cette maison me redonne des souvenirs, les souvenirs de nous enfants. Quand on jouais à cache-cache dans cette maison, quand on jouait à chat dans cette maison , quand on dessinait dans cette maison...

Je prends une serviette et me l'enroule dans les cheveux.

Je retourne voir Aaron qui lui avait déjà commencé à boire et manger. Il lit un livre sur le canapé...c'est étrange de voir quelqu'un lire aujourd'hui.  Tout le monde est centré sur "les appareils ". Dit comme ça ont dirait une mamie de quatre-vingt dix ans mais après tout ce n'est pas faux.  Moi et Aaron ont c'est arrêter dans le temps...c'est beau à dire...

"S'arrêter dans le temps "