Anaëlle

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Je prends mon vélo encore remplit de boue. Et un de mes carnets à dessins qui était dans mon sac à babioles de la dernière fois. Je commence à pédaler et j'avais oublié à quel point le trajet est long. Du moins pour moi.

Je commence à entendre les oiseaux, l'eau qui me salue de loin, les branches qui dansent au vent, je suis arrivée.

Tout ces sons, peuvent m'endormir. Cet endroit est tellement calme et apaisant. Je ne saurais pas le décrire.

Je pose mon vélo et marche dans la "piscine" puis regarde en l'air...

Alors ce n'était pas un rêve mais bien la vue que j'avais.

Je commence à tourner en rond, la tête en l'air avec mon léger sourire au visage. Merci Aaron de m'avoir fait découvrir tout cela.

Je retire ma robe que j'avais et je me retrouve seulement en lingerie à nager dans cette piscine naturelle. Quelques poissons me heurtent mais rien de bien méchant. Tout mon corps s'apaisent. Je laisse mon corps tomber dans l'apaisement. Ma tête sous l'eau, les yeux fermés mais bouche entrouverte.

Les poissons passent dans mes cheveux, le mouvement de l'eau entre dans mon corps. Le mot "magique" ne serai même pas à la hauteur de ce que je ressens.

Même sans respiration je me sens comme un être qui respire. Je relève ma tête, et je vois trouble, trouble par le manque d'oxygène, par l'émotion, par la richesse de cet endroit.

J'avais une serviette, une serviette toute petite. Et là voilà trempés par toutes les gouttes que j'avais sur mon corps gelé. J'attrape mon carnet et commence à dessiner ce que je vois, ce que j'aperçois.

Un conte de fée.

Les oiseaux, l'eau qui dansent toujours grâce à mes anciens mouvement, la fraîcheur de cet endroit, les couleurs inversés, les long arbres fins...

Mon dessin, mon œuvre est maintenant magnifique grâce à cet endroit.

Je retourne sur mon vélo, heureuse et satisfaite, à la recherche de mes papiers et de mon ancre.

Pour une lettre, à mon amie Elise. Une lettre à Elise...tien donc.