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(musique)

- Comment tu l'a trouvé !?
- Cet endroit ? Je ne sais pas en réalité. Je marchais à côté de mon vélo puis j'ai voulu m'aventurer ici. Depuis c'est ma piscine.
- Cet endroit ne peut pas avoir de nom.
- Piscine.
- Chut.
- Pisciiinnee.
- Haha! Chutt !!
- Tu sais tu peux nager dedans.
- Quoi? Nan on vas gâcher le paysage !
- Plouf.

C'est avec ce bruit là qu'il me pousse direct dans l'eau, l'eau glacée, gelée, j'avais froid mais je me sentais bien.
Je faisais "l'étoile" sur l'eau. Aaron m'avais suivie il était trempé comme moi quoi-que il avait déjà retiré son haut pour pas avoir froid après. Il avait les cheveux tout mouillés comme moi. Son brun était maintenant son noir corbeau. Mon blond était maintenant mon brun, je regardais le ciel rempli de feuillages, le ciel était gris et il commence à pleuvoir.

On était dans la même position, à regarder le ciel qui pleure.

- Aaron...
- Oui ?
- Le ciel pleure.
- Je sais.

Normalement aucune personne serait dans la même position que moi à regarder le ciel pleurer, tout le monde aurait couru vers un abri mais nous...nous étions encore plus heureux, plus zen.

Nos doigts commençai à faire des plis à cause de l'eau. Je me relève, haut, bas, chaussettes, chaussures, cheveux, peau, trempés.

Aaron fait de même, il est en face de moi, et nous nous regardons le sourire aux lèvres.

Il vient vers moi et il me serre contre lui, je pose mes mains dans son dos et le serre à son tour. Nous ne parlons pas, nous sommes silencieux. Juste nos deux corps trempés. Les gouttes font du bruit, les oiseaux font du bruit, le ciel fait du bruit.

- Je t'ai apporter des affaires, histoire que tu ne tombe pas malade.
- Merci Aaron. Au fait on peut dire que c'est mon endroit maintenant haha!
- Non c'est le mien! Hahahaha!
- D'accord alors si je te dis...notre endroit !
- C'est d'accord.
- Vraiment ?
- Oui. Si je te l'ai montré ce n'est pas pour rien.
- Ça c'est cool!
- J'ai faim tout d'un coup... remarque il est déjà midi trente.
- Hein!? Nan je suis en retard! Fonce! Fonce! Fonce!

Je cavale. Je pédale. Sur mon vélo. On fonce vers nos maisons, On vas si vite que nous sommes presque secs. Ont se dit "à plus tard" et ont mange chacun de notre côté.

AnaëlleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant