XXI

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C'est ainsi que mon mois en Bretagne se fini...du moins nous sommes actuellement le dernier jour, dans l'après-midi,  à re-faire les valise.

Je vois Aaron de loin du moins, il se rapproche de moi.

- À une prochaine fois Anaëlle,  à "un jour" n'est-ce pas ?
- Je déteste nos adieux.
- C'est vraiment la dernière fois qu'ont se voit  alors...
- Je..pense..

Au dernier mot que j'ai prononcer je fond en larmes, je me cache le visage sous mes mains mais même malgré ça je vois mes larmes coulées entre mes doigts humides par celle-ci.

Mon corps tremblent,  Aaron me sert dans ses bras. Heureusement que personne n'est là,  que tout le monde est parti après les valises faites.

Je m'accroupis sur les graviers, ,Aaron fait de même et ne me lâche pas.

- Anaëlle...calme toi.
- Je peux pas...

Je peux pas, je peux plus, j'en peut plus...

- Aaron je veux rester, c'est ma place ici...
- Une place est éphémère...le monde est éphémère alors...non...ta place peut être partout. T'es amis, ta famille,  moi, je suis éphémère dans ta vie car elle évolue au fil du temps.
- Pourquoi tu me dit tout ça ?
- Tu verras...moi je sais déjà la réponse. Un dernier cookie avec un verre de jus d'orange ?
- Tu sais me remonter le moral haha...

Je rentre, je me dirige vers une glace puis je vois mon visage rouge avec des yeux gonflés.

- Pardon d'avoir réagit comme ça.
- Non t'inquiète . Au fait...

Il retire son collier et le pose à mon cou, c'est un collier avec une forme sculpté dans le bois, il est très léger je le sens à peine.

- Si un jour on se revoit sans nous reconnaître nous pouvons savoir qui nous sommes grâce à ça. Je l'ai fais main alors...il est le seul comme ça.
- Très bien, alors moi je te donne une bague.

Une bague avec une grosse pierre rouge à l'intérieur...

- Elle se voit quoi...
- Oui je vois ça haha.
- Tu vas me manquer Aaron.
- Toi aussi...Anaëlle .

À ces mots, je repars...

Et dans le voyage, les nuages sont devenue ternes et sans sentiments. La route est devenue un chemin qui nous guide vers le mot "routine" ou bien "habitude" mais...soudain...le ciel se mets à pleuvoir comme dans la piscine...et je savais que à ce moment là,  le ciel n'était pas le seul à pleurer mais Aaron était en train de le rejoindre dans ce sentiment peu joyeux.

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AnaëlleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant