CHAPITRE 1

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-Victoire lève-toi, tu vas être en retard ! crie ma mère à travers la porte.

Je me lève avec difficulté, heureusement que c'est le dernier jour avant les vacances. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, cependant j'espère partir quelques jours au soleil et à la plage pour faire la fête toutes les nuits avec ma bande d'amis. Rien de mieux que de partir avec ses amis avant la rentrée à l'université. Avant une indépendance presque complète !

-Oui j'arrive, répondis-je, à ma mère, à moitié réveillée.

Ma mère, Andréa, et mon père, Peter, sont les plus grands avocats de New-York. Grace à leur travail, j'ai une vie assez luxueuse. Mais bon j'en profite un peu, je pense que dans la vie il faut se faire plaisir !

Je me douche et m'habille de mon uniforme scolaire que je n'aime pas beaucoup en raison de la jupe qui dévoile mon complexe : mes jambes. Elles sont, à mon goût, grosses, merci la génétique !

Je descends prendre mon petit déjeuner. Je salue mon père qui est sur le point de partir. Mon père est une personne assez rigoureuse, pressante, et il peut être très stressant. Il m'embrasse et part travailler à son cabinet, ma mère le rejoint plus tard, elle aime prendre son temps le matin.

-On part dans 10 minutes, grouille, ah oui j'oubliais ta tante et ton oncle t'invitent dans leur villa à Los Angeles pour les vacances.

-Mais on part cette année tous les trois ? Je n'ai pas envie d'aller chez ma tante sachant qu'on a une villa là-bas et puis je pensais qu'avec la bande on partirait quelques jours après les admissions dans les universités, riposte-je

-Je savais que t'allais me dire ça mais ils veulent te voir et tes cousins aussi, me rappelle-t-elle, sache que rien n'est plus important que la famille Victoire, tu me remercieras plus tard !

-Te remercier de quoi ? Je vais avoir dix-huit ans, maman, je sais que j'ai une famille sur qui compter mais j'ai aussi des amis, de vrais amis avec qui j'aimerai passer quelques semaines de vacances, comme toutes adolescentes normales, riposte-je.

-On n'a pas ce qu'on veut dans la vie, tu l'apprendras en grandissant. Maintenant ne traîne pas, je vais être en retard au bureau !

Je ne pouvais rien ajouter. Ma mère a le don d'avoir toujours le dernier mot. Mon oncle, Steven, est une personne que je ne peux pas voir bien sûr mais parents n'en savent rien, quand à ma tante, Lisa, je l'aime bien c'est la soeur de ma mère. Et bien sûr mes quatre petits cousins me manquent un peu. Donc je ne vais pas refuser cette offre merveilleuse de ma très chère famille. En vrai j'aime bien ma famille cependant quand on va avoir 18 ans qu'on va rentrer à l'université surtout celle de New-York, on n'a aucune envie de rester avec eux mais plutôt de faire la fête avec ses amis.

Je monte rapidement me brosser les dents et récupérer mon sac. Je redescends à toute vitesse pour prendre l'ascenseur. J'appuie plusieurs fois sur le bouton comme toujours pour le faire monter plus vite, même si je sais pertinemment que cette technique ne marche pas. C'est psychologique !

Je boucle ma ceinture et ma mère démarre. Le trajet en voiture n'est pas très long pour aller à mon lycée. Elle s'arrête le long du trottoir.

-Je veux juste que tu passes 2 semaines en compagnie de ta famille et après tu feras ce que tu voudras. Je suis même prête à te laisser la villa de Los Angeles pour quelques jours, me céda ma mère. Tu pars demain matin, notre chauffeur t'y conduira.

-Très bien, soupire-je, deux semaines et pas un jour de plus.

-Oui, promit-elle.

J'ouvre ma portière. En l'ouvrant, j'aperçois dans le rétroviseur arrière un homme habillé tout en noir avec lunette de soleil alors que le temps est à l'orage. Il me dit vaguement quelque chose. Depuis quelques temps cette même personne, sans doute, est postée devant le lycée. Je sais que c'est un homme brun mais je n'ai aucun moyen de savoir qui il est sans lui poser la question. Je me dirige dans sa direction. Je veux savoir pourquoi tous les matins il m'observe. Personne de mon entourage n'est au courant de cet homme qui est posté en face de la grille du lycée.

POUR MA VICTOIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant