Ils discutent dans son bureau. Je décide pour en savoir un peu plus, d'écouter à la porte. Je distingue que très peu de mots car son bureau est la pièce la plus insonorisée de la maison. Il parle de gang, de richesse et d'armes. Je ne vois pas du tout le rapport avec l'entreprise familial. Je ne comprends pas. Je pars sans faire le moindre bruit dans ma chambre. J'ouvre la baie vitrée pour laisser l'air aérer la pièce. Je défais mon bandage. Certaines plaies ont commencé à cicatriser. J'envoie un message à mes parents, pour leur donner de mes nouvelles. Je ne leur écrit pas à propos de Jason, de ma fugue et encore moins de Tyler. A cause du décalage horaire, il est 23 heures à New-York. Je ne vais pas les déranger car demain ils travailleront même si le week-end commencera.
-Tu es parti à cause de ma vengeance ?
Je me retourne et mon cousin et à la porte de la salle de bain. Je couvre vite ma blessure avec une serviette.
-Non ce n'est pas à cause de toi ni de Tyler, ce sont des histoires de grands. En plus une amie voulait m'inviter donc je suis passée chez elle, menti-je.
Il est rassuré. Il part et me souhaite bonne nuit. Il est gentil mon cousin dommage qu'il est un père aussi arrogant et méchant. Je refais mon bandage. Je m'installe sur le balcon. J'admire le coucher de soleil. La bande m'envoie des messages pour me remonter le moral. Aujourd'hui on devait faire la fête toute la nuit car cela faisait précisément une semaine qu'on avait quitté le lycée. Ella m'envoie des vidéos de Nicolas et de Nick entrain de danser. Je rigole en les voyant faire. Même pour le 4 juillet, la fête de lindépendance, je ne serai pas avec eux ni avec mes parents mais ici à L.A avec Jason malheureusement. La nuit tombe petit à petit. Je rentre dans ma chambre en laissant la baie-vitrée ouverte. Je me douche rapidement, enfile un vieux T-shirt et une culote en guise de pyjama. J'ouvre ma porte. Le couloir est extrêmement calme. J'ai de la chance d'avoir la chambre la plus éloignée des autres. Jason est à l'autre bout du couloir. J'entends du bruit provenant de dehors. Je me retourne. Une main est sur ma bouche m'empêchant de parler.
-Chut, c'est moi, murmure Tyler.
Je suis en culotte et T-shirt devant lui. Il s'attarde à regarder mes jambes nues.
-Tu as besoin d'aide ? demande-je quand il me relooke. Et comment tu as fait pour rentrer ? Et tu fais quoi là ?
Il se déshabille. Et s'installe sous les couvertures. Il m'a embrassé juste une fois et il s'installe déjà dans mon lit. C'est précipité. Je ferme les volets de la baie-vitrée.
-Alors je suis venu de dire quelque chose de très important, Victoire. Quand tu as dit que nous c'était impossible, pour moi c'est faux, c'est possible si on s'en donne les moyens, murmure-t-il.
-Tu crois parce qu'on s'est embrassé tu peux venir dans ma chambre et dormir avec moi ? Tyler je ne suis pas comme toutes les autres filles. Je ne couche pas avec n'importe qui et puis tu sais que c'est impossible, tu te mens à toi-même, murmure-je à mon tour pour ne pas réveiller la maison.
Je m'installe à côté de lui. J'ai l'impression qu'on est retourné dans la salle de bain. Nos bras se frôlent. C'est une mauvaise idée qu'il soit venu. Ce garçon m'attire. Je n'ai jamais ressenti ça même quand j'embrassais des mecs en boîte. Je me retrouve très vite encore une fois sur ses genoux.
-C'est mal ce qu'on fait, Tyler, murmure-je.
Je n'ai pas le temps de rajouter autre chose que nos lèvres sont déjà scellées. Notre baiser est plein d'énergie et de passion. Personne ne m'a jamais embrassé comme il le fait. Ses lèvres s'accordent parfaitement avec les miennes, nos langues sont synchronisées. Mes mains vont dans ses cheveux, je les tire en douceur. Je me rapproche encore plus de son torse. Ses mains passent sous mon T-shirt et remontent lentement et sensuellement vers ma poitrine. Je retire mes lèvres des siennes pour reprendre mon souffle. Lui aussi est essoufflé, ses lèvres sont rouges et ses yeux pétillent de bonheur. Ils n'enlèvent pas ses mains de ma poitrine. Je replace mes lèvres sur les siennes. Une de ses mains s'empare d'un de mes seins. Cette sensation est nouvelle pour moi. Je me presse encore plus contre son corps, pour qu'il comprenne qu'il me fait du bien et qu'il ne doit pas s'arrêter. Avec sa main droite, il fait des cercles au niveau de mon téton gauche. J'aime avoir ses mains sur moi. Je déplace mes mains sur son torse musclé. Ho mon dieu, j'ai jamais senti des abdos aussi bien dessinés ! Ses mains descendent le long de ma taille pour atteindre mes hanches. Il stoppe notre baiser. Il s'allonge sur le lit et je suis toujours sur lui.
-C'était la preuve que c'est possible Victoire, et ne me dis pas que c'est moi qui ai commencé le premier parce que tu sais très bien que tu en avais envie, murmure-t-il à mon oreille.
-C'est vrai, je voulais t'embrasser. On va faire quoi maintenant ? demande-je.
-Je ne sais pas mais je tiens à toi Victoire. Si tu veux je te laisse quelques jours pour réfléchir.
Il commence à se relever, je le retiens. J'ai envie qu'il dorme avec moi cette nuit. J'ai envie d'être à ses côtés chaque secondes de cette nuit. J'ai envie de sentir son souffle chaud contre ma peau. Il a compris ce que je voulais. Il se rallonge à mes côtés et me serre dans ses bars musclés. Je commence à tracer des cercles sur ses abdos.
-Tu es d'origine italienne ? questionne-je.
-Oui, mes arrière grands-parents maternels étaient de Rome. Comment as-tu su ?
-T'as peau est légèrement mate et ce n'est pas le bronzage qui te fais ça.
-Es-tu vraiment passionnée par la médecine ? me demande-t-il.
-Oui énormément. Avoir la possibilité de sauver des vies ou d'aider des gens comme le font mes parents est formidable je trouve, répondis-je.
Je ne lui pose aucunes questions qui font référence aux secrets qu'il me cache à propos de Jason et des courses de voitures. Je n'ai pas envie de gâcher ce moment magique, il s'endort profondément. Je suis toujours dans ses bras. Il y a deux jours on se disputait, s'insultait et on se détestait et maintenant on est dans le même lit. Je sais qu'il ne faut pas s'attacher aux garçons. Ella a beaucoup souffert quand son copain l'a quitté après avoir couché ensemble. Elle a pleuré toute une nuit. C'est pour ça que je m'attache sentimentalement à aucuns mecs. Je ne sais pas si j'ai envie d'avoir une histoire avec Tyler. Il ne m'en a pas parlé, mais nous y songerions à un moment ou un autre. Je le connais que depuis peu, est-ce que je peux lui faire confiance ? Comment ce comporte-t-il avec les filles ? Est-ce juste pour mon argent comme tous les autres garçons que je connais ou c'est pour moi ? Trop de questions surgissent dans ma tête. Je ne sais pas si je vais faire le bon choix en le rejetant. Je suis perdue mais en sécurité avec lui. Je m'endors avec toutes ces questions dans la tête.
Au réveil, la place à côté de moi est vide. Un mot est laissé poser sur le matelas.
Je suis parti pour ne pas me faire prendre par une personne de la maison, je travaille aujourdhui. A tout à l'heure. Tyler.
Il m'a laissé son numéro de téléphone que je rentre dans mes contacts. J'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Je suis contente qu'il soit venu hier soir. Mes questions refont surface. J'appelle Ella et Justine pour avoir leur conseil. Il y a un bien un truc que je ne contrôle pas c'est, lamour.
A la fin de l'appel, je n'ai rien vraiment appris. Elles m'ont juste dit que c'est un sentiment qui ne se contrôle pas. Pour elles, je ne devrai pas sortir avec lui si c'est pour qu'après j'ai une relation à distance et aussi parce que je ne le connaît que depuis une semaine. Je les écoute, elles ont sûrement raison. Peut-être que pour elles, il est en déception amoureuse et il cherche du réconfort avec moi. Cette idée est complètement absurde. Je l'avais prévenu, c'était une erreur de s'embrasser.
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'Voilà le chapitre 24 !! Je posterai le prochain mercredi en début d'après-midi comme d'habitude ! Qu'en avez-vous pensé ??
Bisous !!'
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POUR MA VICTOIRE
RomanceVictoire Wilson adolescente normale de New-York doit rendre visite à sa famille en Californie avant sa rentrée universitaire. Trois semaines à Los Angeles sans ses amis. Trois semaines à vivre sous le même toit que son oncle qu'elle hait. Trois...