CHAPITRE 29

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A proximité des arbres, un mini bar s'y trouve. Je me sers d'une bière et observe toute cette foule prête à assister à des courses illégales. C'est plutôt excitant comme ambiance. Des filles se déhanchent sur la piste et d'autres roulent des pelles sur les voitures ou les motos. Un homme s'approche de moi, séduisant, grand, cheveux courts.

-Puis-je savoir le nom que cette beauté porte ? me demande-t-il.

C'est le technique de drague la plus désespérante que je n'ai jamais entendu dire de toute mon adolescence. Il croit vraiment que je vais le lui dire, il se met le doigt dans l'il.

-Et pourquoi tu le veux ? Je ne porte aucun prénom pour des inconnus, déclare-je.

-Je le voudrais parce que mon pote de regarde depuis tout à l'heure et il aimerait savoir si tu seras un bon coup pour ce soir, dit-il normalement comme si il parlait de la pluie ou du soleil.

-Ah oui et ton pote ne peut pas venir en personne me voir, dis-je en bouillonnant de rage intérieurement.

-Tu as du caractère, je pense que cela lui ferai plaisir si tu allais à sa rencontre ?

-Hum pourquoi pas ? Je te suis, déclare-je.

Je vais bien m'amuser ce soir. J'approche de leur regroupement, le mec qui veut me voir s'approche de moi et me fais assoir sur ses genoux. Il murmure des paroles. Sa main commence à remonter le long de mes cuisses. Ses mains me dégoutent. Les filles qui ne sont pas plus vêtues qu'un bout de tissus me fusillent du regard. Je ne comprendrai jamais les filles qui aiment se faire tripoter par des mecs qui sentent l'alcool et la drogue à plein nez. Je me retourne pour faire face à son visage marqué de nombreuses cicatrices.

-Je pense qu'il faudrait aller dans un coin plus tranquille si tu vois ce que je veux dire ? suggères-je

-Oh mais ne t'inquiètes pas ma jolie, j'ai tout à fait compris, me susurre-t-il en plongeant son regard dans mon décolleté.

Il m'emmène vers les arbres. Une fois perdu de la vue des ses amis, il me bloque contre un arbre et commence à me lécher mon cou. Il me répugne, je ne connais même pas son nom, enfin rien de lui. De toute façon je ne suis qu'un coup d'un soir pour lui. Mais pas pour moi. Je place mes mains dans son dos et commence à les monter doucement au niveau de son cou. Il me susurre des mots répugnants. Je commence à placer mon genou au niveau de sa cuisse et ma main attrape les racines de ses cheveux. Il ne remarque rien, c'est parfait. Au loin, une personne arrive qui n'est autre que Tyler, il ne manquait plus que lui. Avant quil ne s'interpose entre l'individu et moi, j'élance mon genou dans l'entre-jambe. Le pauvre type gémit de douleur en lançant des insultes. Je lance mon pied au niveau de son ventre. J'attrape son bras et exécute une clé de bras. Il n'essaye même pas de se débattre, il est en position d'infériorité.

-Ne t'approche plus de moi et si par malheur je te revois trainer autour de moi pendant la soirée je te casserai chaque membre de ton corps, le menace-je, et un conseil pour draguer une fille va la voir en face et ne te caches pas derrière tes chiens, de peur de te faire balader par une fille qui a l'audace de te dire non, un peu comme moi. Je n'aime pas les mecs dans ton genre.

Tyler se rapproche, un regard amusé apparaît sur son visage. Je relâche l'homme en dessous de moi. Il ne bouge toujours pas. Et je pars en direction pour rejoindre Joséphine et Charles. Que cela lui serve de leçon. Je ne suis pas un jouet. A New-York, je m'amusais avec des garçons dans les boites de nuits, mais jamais on m'avait traité de la sorte.

-Bien joué avec mon adversaire. Mais je suis un peu jaloux, il ne va pas être très en forme pour conduire donc il sera plus facile de le battre, ricane Tyler en me rattrapant.

POUR MA VICTOIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant